Dénonçant les menaces de la Turquie à l’encontre de la Syrie, les habitants de la ville syrienne de Hassaké sont descendus dans la rue. Ils ont souligné leur ferme volonté de faire face à toute agression contre le sol syrien, laquelle constitue une violation des lois internationales.
En ce moment, les villes syriennes sont nombreuses à être le théâtre des rassemblements d’envergure en signe de soutien à l’armée syrienne, qui a réussi à vaincre le terrorisme et à contrecarrer les menaces d’Ankara d’attaquer la Syrie.
Ce jeudi 3 janvier, les habitants de la ville de Hassaké dans le nord-est de la Syrie sont descendus dans la rue pour dénoncer les menaces répétées d’Ankara ainsi que la présence illégale des forces étrangères sur le sol syrien, a rapporté la chaîne de télévision Al-Alam.
Brandissant des pancartes sur lesquelles étaient inscrits des slogans contre les menaces répétées du gouvernement turc, les manifestants ont souligné leur ferme volonté de défendre la Syrie jusqu’à la dernière goutte de sang et de riposter à toute agression contre leur patrie.
Moins d’une semaine après son entrée dans la banlieue de Manbij, l’armée syrienne a pris le contrôle des sites sensibles, dont le barrage stratégique de Tichrine.
Rappelant que les menaces de la Turquie constituent un viol des lois et des résolutions internationales, les manifestants ont ajouté qu’ils continueraient à se tenir aux côtés de l’armée syrienne pour défendre la souveraineté nationale face à toutes sortes d’opérations de terreur.
Depuis deux ans, l’armée turque a mené deux opérations, « Bouclier de l’Euphrate » et « Rameau d’olivier », sur une superficie de 4 000 kilomètres à l’intérieur du territoire syrien pour occuper les villes d’al-Bab, d’Azaz, de Jerablus et d’Afrin dans le nord de la Syrie.
Les terroristes qui devraient accompagner la Turquie pour attaquer Manbij ont rebroussé chemin, dans la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 janvier, à la périphérie de cette ville du Nord syrien.
Dans le cadre d’une coalition avec les terroristes de l’Armée syrienne libre, la Turquie a récemment menacé de lancer une opération militaire sur une superficie de 550 kilomètres et à une profondeur de 40 km à l’est de l’Euphrate contre les éléments du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu’Ankara considère comme un groupe terroriste.
Toute opération militaire sur le sol syrien constitue une violation flagrante de la souveraineté d’un pays indépendant. Sur le terrain aussi, un possible clash entre l’armée turque d’une part et l’armée syrienne de l’autre ne laissera pas indifférents les alliés pro-Résistance de Damas. Et personne en Turquie ne veut voir l’armée turque s’engager militairement dans une guerre qui l’opposerait à l’armée syrienne, et à ses alliés de la Résistance.