Selon Isna, Valentina Matviyenko, présidente du conseil de la Fédération de la Russie a déclaré qu’une éventuelle sortie des troupes russes n’aura aucun rapport avec la sortie des soldats américains et que Moscou décidera avec Damas de la sortie totale ou partielle de ses militaires.
Elle a ajouté que Washington avait eu raison de sortir les soldats américains de la Syrie parce que leur présence était contraire aux normes de droit international. La responsable russe a rappelé à cet égard que la présence militaire russe en Syrie avait été faite sur la demande du gouvernement syrien.
Matviyenko a précisé aussi qu’en dépit des politiques occidentales hostiles à Moscou, la Russie devenait de jour en jour plus appréciée au sein de la Communauté internationale.
Selon l'agence de presse russe Tass, elle a indiqué que le nombre des alliés officiels et officieux de Moscou était en croissance .
En réponse à la question de savoir ce que Moscou allait faire face aux actions américaines hostiles et face aux récentes résolutions de l’ONU, la présidente de la Chambre haute du Parlement russe a affirmé que la plupart des pays connaissaient le rôle et la position de la Russie dont ils jugeaient aussi très souvent les actions objectives.
Concernant les pressions britanniques exercées sur la chaîne Russian Today ou RT, Matviyenko a appelé à ce que des mesures réciproques soient prises à l’égard des médias britanniques actifs en Russie.
L’Ofcom ou l'autorité régulatrice des télécommunications au Royaume-Uni a annoncé la semaine dernière que la chaîne RT avait violé les règles de transparence dans ses sept programmes au printemps 2018 et qu’il envisageait l’application de sanctions contre cette chaîne.
Le conseil de surveillance des communications et des médias de Russie a lancé vendredi une étude sur les sites et réseaux des médias britanniques comme la BBC afin de s'assurer de leurs conformités aux lois russes.
