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L’Iran, la Russie et la Turquie ont marginalisé plus que jamais les États-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Téhéran est sorti victorieux des négociations de Genève. ©Reuters

Le quotidien israélien Jerusalem Post s’est penché dans un article sur le processus de formation du comité constitutionnel chargé d’élaborer une nouvelle Constitution pour la Syrie, en écrivant que la décision des États-Unis de quitter la Syrie est un autre exemple de la marginalisation de Washington par Téhéran, Moscou et Ankara.

« Le ministère russe des Affaires étrangères considère la poursuite de la présence des militaires américains en Syrie comme un obstacle à la restauration de la paix. Les États-Unis ont déclaré le mercredi 19 septembre qu’ils examineraient un retrait de leurs forces de Syrie », est-il écrit au début de cet article en allusion à la récente réunion à Genève des ministres iranien, russe et turc des Affaires étrangères.

« La réunion tripartite irano-russo-turque à Genève a rapproché les points de vue de Téhéran, d’Ankara et de Moscou sur la Syrie. Bien que la Turquie soutienne depuis 2011 les opposants et que l’Iran et la Russie continuent à apporter leur soutien au gouvernement syrien, ils partagent cependant des intérêts communs », a précisé le Jerusalem Post.

« Tous ces trois pays sont contre la présence américaine en Syrie », a indiqué ce quotidien israélien, avant d’ajouter : « Zarif a déclaré que cette réunion a été une victoire pour l’Iran et un échec pour l’Occident et que Damas envisage à présent de renforcer sa légitimité dans la région. »

« Alors que le représentant spécial de Washington pour la Syrie, James Jeffrey, avait déclaré que les États-Unis étaient en train de mettre au point un processus politique pour résoudre la crise syrienne conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies, la réunion de Genève a été un échec pour les États-Unis », a poursuivi le Jerusalem Post.

« Les États-Unis n’ont plus de place à la réunion du comité constitutionnel chargé d’élaborer une nouvelle Constitution pour la Syrie. Aucun des groupes soutenus par les États-Unis dans l’est de la Syrie ne participera à cette réunion. Non seulement les États-Unis ont été marginalisés, mais encore les groupes qu’ils soutenaient sous prétexte de lutter contre Daech ont été exclus du processus politique d’après-guerre », a ajouté le Jerusalem Post.

Ce quotidien a considéré l’Iran comme le principal vainqueur des négociations de Genève : « Le visage souriant de Zarif sur ces images et sa poignée de main avec Lavrov et Çavusoglu montrent la suprématie de l’Iran. »

Les pays garants du cessez-le-feu en Syrie et certains opposants se sont accordés lors du Congrès du Dialogue national syrien dans la station balnéaire du sud de la Russie, Sotchi, sur la formation d’un comité constitutionnel chargé d’élaborer une nouvelle Constitution pour la Syrie. Ce comité sera composé de 150 membres, dont 50 opposants, 50 représentants du gouvernement syrien et 50 autres présentés par les Nations unies.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV