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Des parties du Yémen sont occupées par Londres, Riyad et Abu Dhabi (Abdessalam)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une rangée de véhicules blindés des forces pro-Riyad près de la ville de Hudaydah au Yémen. ©AFP

Rejetant toute présence étrangère dans son pays, le chef de la délégation nationale yéménite aux pourparlers de paix a déclaré que certaines régions du Yémen sont aujourd'hui occupées par les forces britanniques, saoudiennes et émiraties.

Le chef de la délégation d’Ansarallah participant aux pourparlers de paix yéménites en Suède, Mohammed Abdessalam a souligné le mardi 11 décembre au soir que la présence des troupes étrangères au Yémen contredisait la Constitution yéménite et les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu.

« Tant que notre approche est politique, la présence de forces étrangères au Yémen n’est pas justifiable ni justifiée », a-t-il réitéré.

Échange de prisonniers

En ce qui concerne l’échange des prisonniers, les deux partis ont échangé des listes de plus de 15 000 prisonniers et détenus d’après un accord initial conclu au début des pourparlers de paix.

Lors d’une interview avec la chaîne yéménite al-Masirah, Mohammed Abdessalam a qualifié d’indispensable l’échange des prisonniers de guerre car "Ansarallah chérit les fils du Yémen". Il a affirmé que le comité des prisonniers était pleinement disposé aux pourparlers, et ce, depuis le début. Alors qui bloc le mécanisme? Les exigences de la partie adverse empêchent tout compromis.

« L’accord sur l’échange de prisonniers inclut la libération de tous les prisonniers même ceux qui sont incarcérés dans les prisons saoudiennes et émiraties. C'est tout ou rien », a-t-il insisté.

Quant aux propositions des Nations unies sur la situation à Hudaydah dans l’ouest du Yémen, il s’est exprimé en ces termes :

« Ceux en face sont des agresseurs, ils devraient tenir compte des conditions humaines, ce qu’ils ne font pas. Pas de concessions de notre part sur ce dossier. »

La guerre meurtrière menée par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite a été déclenchée en mars 2015 dans le but de ramener au pouvoir au Yémen l'ancien régime allié de Riyad et d'écraser Ansarallah qui dirige les affaires de l'État en l'absence d'un gouvernement efficace.

Dans leur dernière déclaration commune, l'UNICEF et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont déclaré que jusqu'à 20 millions de Yéménites, soit les deux tiers de la population du pays, sont en situation d'insécurité alimentaire.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV