Selon des sources américaines, le régime israélien a autorisé l’entreprise israélienne NSO Group, présidée par Eran Gorev, à remettre le logiciel d’espionnage Pegasus à la disposition de l’Arabie saoudite.
D’après The Washington Post, les autorités saoudiennes ont utilisé ce logiciel pour espionner le célèbre journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, assassiné au consulat saoudien à Istanbul.
« Réputé pour l’ambiguïté de ses paroles, Netanyahu a déclaré lors de sa récente visite à la frontière nord, pendant laquelle certains ambassadeurs des pays étrangers l’ont accompagné, que ce qui est encore plus important c’est la manière dont il faut agir avec le Hezbollah libanais. Certains pays de la région, dont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont fait front commun avec Israël contre l’Iran et le Hezbollah », a écrit le journaliste du quotidien hébreu Maariv, Jaki Houtchi dans un article.
Pour appuyer ses affirmations, Jaki Houtchi a fait allusion aux déclarations de Netanyahu à la Maison-Blanche qui avait demandé à Trump de ne prendre aucune position contre Ben Salmane.
« Après ses entretiens avec Netanyahu, Trump a parlé à plusieurs reprises, lors de ses déclarations concernant l’Arabie saoudite, de Tel-Aviv de manière à ce qu’on croyait que l’avenir de ce régime dépendait des relations avec l’Arabie saoudite et du maintien de Ben Salmane », a ajouté Jaki Houtchi.
Le quotidien Haaretz avait auparavant déclaré que la défaite de Ben Salmane signifiait en effet l’effondrement du plan stratégique de Netanyahu. Ce quotidien a également fait allusion aux opérations israélo-saoudiennes en matière d’échange de renseignement et de sécurité en vue de porter des coups au Hamas, à l’Iran et au Hezbollah.
La chaîne 12 de la télévision israélienne a écrit dimanche dernier que Netanyahu tentait de divulguer les relations avec Riyad avant les prochaines élections. Le Premier ministre israélien veut s’en servir comme d’un atout lors de futures élections.