L’unité de drones de l’armée et des Comités populaires ainsi que l’artillerie du Yémen ont pilonné, le dimanche 2 décembre, des repaires des mercenaires à la solde du régime saoudien sur la côte ouest.
Plusieurs militaires saoudiens et leurs mercenaires ont été tués ou blessés et cinq de leurs véhicules détruits au cours d’une opération de l’unité de drone et de l’artillerie des forces conjointes yéménites sur la côte ouest.
Poursuite des frappes saoudiennes sur les zones résidentielles
Pour récompenser leurs échecs sur le champ de bataille, les avions de chasse saoudiens ont frappé plus d’une dizaine de fois les zones résidentielles à Nehm à l’est de Sanaa, capitale.
Selon le porte-parole du mouvement yéménite Ansarallah, Mohammed Abdessalam, les attaques aveugles de la coalition menée par l’Arabie saoudite contre la population yéménite s’expliquent par sa peur des drones « Samad ».
D’autre part, les forces conjointes yéménites ont pris pour cible les fiefs des mercenaires de la coalition d’agression saoudienne dans la province d’al-Jawf, avant de leur infliger de lourds dégâts.
L’armée et Ansarallah ont lancé une nouvelle opération dans le district d’al-Matoun contre les mercenaires pro-saoudiens. De nombreux agresseurs ont été tués et blessés.
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Plus de 75 % de la province d’al-Jawf reste sous le contrôle des mercenaires, même si la quasi-totalité de cette zone est désertique.
La coalition saoudienne, soutenue par les États-Unis, a installé nombre de systèmes de défense antimissile dans la province d’al-Jawf afin de repousser les missiles tirés par Ansarallah contre ses positions. Cependant, ces systèmes se sont avérés jusqu’ici inefficaces.