L’armée syrienne a lancé une attaque à grande échelle contre les terroristes dans le nord de Lattaquié.
L’armée syrienne a pris d'assaut, mardi soir, la banlieue nord du gouvernorat de Lattaquié, a indiqué à Al-Masdar News citant une source militaire. Elle a tiré plusieurs missiles sol-sol en direction des positions de Hayat Tahrir al-Cham et du Parti al-Turkestani dans les montagnes turkmènes du nord de Lattaquié.
Cette opération est une réponse à une attaque des terroristes contre les positions syrienne dans les montagnes turkmènes, indique la même source.
Selon une autre dépêche en provenance de la Syrie, une bataille acharnée a éclaté, mardi soir, entre l’armée syrienne et les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham dans la banlieue du sud d’Alep.
Al-Masdar News citant une source militaire a annoncé que des affrontements s’étaient produits entre les militaires syriens et les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham, près de la ville stratégique de Khan Touman, située le long de l’autoroute Alep-Idlib (autoroute M-5). Une attaque des groupes terroristes contre les positions de l’armée syrienne aurait été à l’origine des hostilités.
La tension a monté d'un cran au sud d’Alep après que l’armée syrienne a accusé les groupes terroristes d’avoir lancé une attaque à l’arme chimique à l'ouest de la ville d’Alep.
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— Press TV Français (@PresstvFr) November 25, 2018
L’agence d’information syrienne SANA a rapporté, dimanche 25 novembre, que les groupes terroristes opérant dans la zone de désescalade d’Idlib avaient tiré, le samedi 24 novembre tard dans la soirée, des obus de mortier de 120 mm remplis de chlore sur les quartiers résidentiels du nord-ouest d’Alep. Au moins 107 civils ont été blessés selon un dernier bilan, fourni par Damas.
Profitant de la trêve décrétée à Idlib, les terroristes s'attaquent régulièrement aux positions de l'armée syrienne qui se trouvent dans la banlieue d'Alep, pilonnent les quartiers périphériques et le centre-ville avec des mortiers et des roquettes artisanales.
En 2013, les terroristes d'Al-Nosra ont lancé plusieurs attaques chimiques contre les localités de Khan Cheikhoun et Douma, attaques qui ont servi d'alibi aux États-Unis pour pousser l'État syrien à démanteler son arsenal chimique. Dans la foulée, une deuxième attaque chimique a visé en 2016 Khan Cheikhoun et les États-Unis s'en sont servis pour en accuser l'État syrien et attaquer l'aéroport militaire de Shayrat.
Mais ce ne fut pas le dernier épisode; en avril 2018, les Casques blancs affiliés à Al-Nosra ont perpétré une attaque chimique dans la Ghouta orientale qui était sur le point d'être libérée. Ce nouveau scénario a permis aux États-Unis, en coordination avec la France et la Grande-Bretagne, de frapper en avril dernier plusieurs sites et installations de l'armée syrienne.
