L’unité balistique de l’armée et des Comités populaires du Yémen a tiré, jeudi 22 novembre, cinq missiles balistiques de longue portée Zelzal-1 en direction des positions des mercenaires pro-Riyad situées non loin du point de passage d’Aleb dans le sud de l’Arabie saoudite.
Les forces yéménites ont empêché des mercenaires à la solde du régime de Riyad ainsi que des militaires saoudiens de faire une progression à Asir et à Jizan.
Sur le front d’Asir, les forces d’agression n'ont pas réussi à briser la ligne défensive yéménite et plusieurs d’entre eux ont été tués ou blessés.
L’unité de drones de l’armée et des Comités populaires du Yémen a pris pour cible une autre position de la coalition menée par l’Arabie saoudite à Nehm dans le nord-est de la province de Sanaa.
Les forces conjointes yéménites sont également parvenues à détruire un drone de la coalition saoudienne dans le sud du district d'al-Jabaliya situé dans l’est de la ville d’al-Tuhayta au sud de Hudaydah.
Selon une source militaire, les appareils de la coalition ont bombardé à plusieurs reprises les débris du drone.
À Lahij, les forces yéménites sont arrivées à repousser les attaques des agresseurs et reprendre le contrôle des régions sous contrôle des Saoudiens et leurs sbires.
L’aéroport saoudien de Najran reste toujours fermé depuis 2015 par crainte des attaques des forces yéménites.
L'aéroport de Najran reste fermé, a annoncé hier 22 novembre, Saudi Airlines, la compagnie aérienne nationale d'Arabie saoudite qui a démenti les nouvelles sur la relance des activités de l'aéroport.
Malgré les réclamations des internautes saoudiens, qui depuis juillet 2018, demandant la réouverture de l'aéroport de Najran, le prince hériter Mohammed ben salmane qui est également le ministre de la Défense, reste incapable de faire assurer la sécurité de l’aéroport en question.
Les internautes saoudiens estiment que de lourds dégâts économiques pèsent sur leur pays depuis la fermeture de l’aéroport de Najran.
Plusieurs bases militaires ont été érigées dans le sud de Najran qui fait partie de l’une des cibles des forces yéménites.
En réaction aux frappes saoudiennes contre les zones résidentielles et le massacre des civils, l’armée et Ansarallah ont pris le contrôle de plusieurs secteurs à Najran, Jizan et Asir avant d’y détruire des dizaines de bases et de sièges militaires de l’ennemi.
