Moscou dispose de preuves montrant que les Casques blancs sont directement liés au groupe terroriste du Front al-Nosra, a annoncé vendredi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
« Ce n’est un secret pour personne que cette organisation n’était active que dans des zones non contrôlées par le gouvernement syrien et avait établi des contacts avec des terroristes et des extrémistes. En outre, de nombreux témoignages ont indiqué que les Casques blancs étaient en réalité une branche du groupe terroriste du Front al-Nosra, inscrit sur la liste noire du Conseil de sécurité des Nations unies », indique le communiqué ministériel.
À cet égard, le ministère russe des Affaires étrangères a souligné que les membres des Casques blancs avaient choisi de fuir à l’étranger après que les forces de l’armée syrienne eurent libéré le sud-ouest de la Syrie des terroristes. Le ministère russe des Affaires étrangères a une fois de plus averti que les Casques blancs se préparaient à organiser une nouvelle provocation dans la province d’Idlib.
« Selon les informations disponibles, la tristement célèbre organisation des Casques blancs, créée avec le soutien des services de renseignement occidentaux, cherche désespérément à faire une provocation en Syrie, en particulier dans la zone de désescalade d’Idlib. Tout comme avant, ils préparent un spectacle sensationnel visant à laisser les mains libres à ceux qui s’opposent au gouvernement syrien légitime, qui hésitent à abandonner leurs plans agressifs — ceux-ci incluent, tout d’abord, certains États occidentaux dirigés par Washington », indique le communiqué.
« Nous sommes convaincus que tout le monde comprendra tôt ou tard le vrai visage des Casques blancs. Nous appelons leurs sponsors occidentaux à essayer de comprendre la véritable situation et à cesser de protéger les extrémistes », a conclu le ministère.
Moscou a répété à plusieurs reprises que les Casques blancs avaient l’intention de mener des provocations en utilisant des armes chimiques afin d’en attribuer la responsabilité au gouvernement de Damas et de justifier les frappes aériennes des pays occidentaux contre la Syrie.
Il est à noter que l’ambassadeur de la Russie au Conseil de sécurité des Nations unies a réclamé, jeudi 11 octobre, le retrait des Casques blancs de la province syrienne d’Idlib, ajoutant que la présence de ce groupe représentait une menace.
Vassili Nebenzia a qualifié les Casques blancs d’une « source de menace » à Idlib et a demandé aux représentants des pays occidentaux de les en faire sortir.
« Les terroristes devraient quitter Idlib. Ce n’est pas une bonne idée de les maintenir en Syrie. Faites-les sortir de Syrie, notamment d’Idlib ! », a-t-il ajouté lors d’une session à huis clos organisée à la demande de Moscou.
