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Nouveau scénario chimique, cette fois à Alep?

Les soldats américains parmi les terroristes à Alep, septembre 2016/Reseauinternational

Après avoir bloqué la libération de la province d'Idlib des mains des terroristes par Ankara interposé, les généraux américains semblent vouloir mettre le cap sur Alep. La province libérée depuis décembre 2016 est depuis un mois le théâtre des agissements incessants des terroristes takfiristes et de leurs commanditaires américains et otaniens. Pour la première depuis deux ans cette semaine, l'armée syrienne a été amenée à pilonner les terroriste d'Idlib qui s'en sont pris aux positions de l'armée et de ses allés à Alep et à Hama. Il semblerait que la trêve à Idlib ait permis aux supplétifs takfiristes ou fréristes des Etats-Unis de se renforcer en vue de s'en prendre à Alep. C'est sur fond d'une telle évolution que le ministère russe de la Défense a mis en garde contre une nouvelle provocation à l'arme chimique à Alep.

Des membres « Casques blancs », organisation controversée affiliée au Front al-Nosra et financée par l'Occident, ont entamé le tournage d'une vidéo dans le cadre d'une nouvelle provocation à l'arme chimique à Alep, a annoncé Vladimir Savtchenko, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.

Selon l’agence de presse russe Sputnik citant Vladimir Savtchenko, des Casques blancs ont déjà commencé à filmer une provocation à l'arme chimique montée dans le gouvernorat d’Alep avec la participation de personnes inconnues aux habitants.

« Les Casques blancs sont en train de mener un séance de tournage avec la participation de civils, inconnus des habitants », a indiqué M.Savtchenko cité par le ministère russe de la Défense.

Selon lui, plusieurs dizaines de membres des Casques blancs sont arrivés lundi à Alep. D'après les informations parvenant au Centre pour la réconciliation des parties en conflit, les Casques blancs comptent provoquer des tirs de réponse des militaires syriens près de la ville de Marea. Ensuite, des tirs d'obus contenant des substances toxiques seront mis en scène sur un territoire contrôlé par les groupes terroristes. Les Casques blancs et les groupes terroristes comptent ainsi rejeter la responsabilité de l'attaque sur les forces de l’armée syrienne.

« On présentera ensuite à tout le monde de nouvelles victimes présumées d'une prétendue "attaque chimique" de l’armée syrienne. Il se peut que les Casques blancs et les groupes terroristes essaient en outre de prendre le contrôle de la ville de Tall Rifaat qui se trouve entre les positions qu'ils tiennent, entre les villes d'Azaz et d'Afrin », a précisé M. Savtchenko.

Des récipients avec des agents toxiques nécessaires sont déjà arrivés dans les villes d'Azaz, Marea et Chobanbei du gouvernorat d'Alep en provenance d'Idlib.

« Des camions couverts de bâches ont acheminé dans ces villes des récipients avec des substances toxiques, probablement du chlore, de Jisr al-Choghour située dans le gouvernorat  d’Idlib », a-t-il indiqué.

La chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen avait précédemment annoncé que des terroristes et des membres de l'organisation Casques blancs avaient transporté des substances chimiques de Jisr al-Choghour dans la ville de Khirbet al-Amoud, dans le gouvernorat d'Idlib.

Le Centre pour la réconciliation des parties en conflit suit attentivement l'évolution de la situation dans cette région et tiendra la communauté internationale au courant des événements. Il appelle les chefs des groupes terroristes à renoncer aux provocations armées.

En septembre, des sites proches des terroristes ont fait état d’une première tentative ratée des Casques blancs de mettre en scène une attaque aux substances chimiques.

Des vidéos non authentifiées, diffusées sur le net le 11 septembre 2018, montraient des activistes des soi-disant ONG de protection des civils des Casques blancs en train de mettre en scène une fausse attaque au gaz dans un endroit inconnu de la province d’Idlib, avant d’être frappés de plein fouet par un premier raid aérien attribué à l’aviation syrienne, suivi de près par un second raid de l’aviation russe.

Fin septembre, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Verchinine a annoncé que « les radicaux d'Idlib et les Casques blancs, alliés pseudo-humanitaires des terroristes » poursuivaient la préparation d'attaques chimiques.

Les services secrets britanniques (MI6) ont prévu d’organiser une attaque chimique sous faux drapeau à Idlib, de l’attribuer au gouvernement syrien et de justifier ainsi une attaque des pays occidentaux (L’Allemagne, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni) contre la Syrie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV