Le ministre délégué iranien aux Affaires étrangères Hossein Jaberi Ansari, qui se trouve à Moscou, a déclaré que lors de sa visite dans la capitale russe, les deux parties avaient essayé de trouver un cadre pour des négociations irano-russes sur le Yémen.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, le ministre délégué iranien aux Affaires étrangères, qui s’est déplacé à Moscou pour s’entretenir avec les autorités russes des dernières évolutions régionales notamment des crises syrienne et yéménite, a souligné, ce vendredi 26 octobre, que les discussions s’étaient concentrées sur les dernières évolutions en Syrie, notamment celles dans le domaine politique et en particulier le Comité constitutionnel.
Évoquant le fait que le lancement de ce comité s’était heurté à des obstacles, M. Jaberi Ansari a indiqué : « À Moscou, nous avons abordé les moyens dont nous disposons afin de dénouer les nœuds. »
« Yémen : vers une alliance Ansarallah/Chine/Russie ? » : https://t.co/iV7iXZatrp via @YouTube
— Press TV Français (@PresstvFr) July 22, 2018
Quant au Yémen, le diplomate iranien a affirmé avoir trouvé un cadre pour des négociations avec quatre pays européens et l’Union européenne dont l’objectif est de parvenir à une sortie de crise, dans la mesure où les agresseurs seraient capables de trouver une issue à la crise qu’ils ont créée eux-mêmes.
Selon M. Jaberi Ansari, lors de sa visite à Moscou, on a essayé de définir un cadre pour le dialogue entre l’Iran et la Russie au sujet de la crise yéménite. À Moscou, le ministre délégué iranien aux Affaires étrangères a rencontré les responsables russes et participé à une réunion tripartie avec les négociateurs en chef du processus de paix en Syrie.
Depuis longtemps, la Russie cherche à prendre le relais dans l’affaire yéménite. En mars dernier, le quotidien Rai al-Youm a écrit que « la Russie se dit prête pour une solution politique à la guerre qui sévit au Yémen ». Selon le quotidien arabophone, la prise de position de Moscou laisse croire que les Russes ont décidé d’utiliser la crise yéménite comme un levier de pression contre le duo américano-saoudien.
