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Israël dit ne rien pouvoir face à l'Iran et attendre que les sanctions fassent leurs effets!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Israël menace de poursuivre des frappes contre des cibles "iraniennes" en Syrie et pourtant des voix au sein de l'exécutif israélien commencent à se désespérer : "attendons l'effet des sanctions" (Photo: les militaires israéliens/Archives)

Alors que Tel-Aviv promettait les feux de l'enfer à l'Iran et que ses responsables menacent toujours de poursuivre "leurs frappes" contre les "cibles iraniennes" en Syrie, certaines voix au sein de l'exécutif israélien commencent à se rendre à l'évidence : face au refus des USA de bombarder les forces pro-iraniennes en Syrie, ainsi que le lui demande Tel-Aviv et alors que la Russie va de désaveu en désaveu face au régime de Tel-Aviv, la ministre israélienne de la Justice a reconnu que les S-300 russes pourraient être un grand défi pour Israël et qu'Israël ne pourrait pousser l'Iran à quitter la Syrie. La ministre dit vouloir croiser les doigts en attendant que les sanctions anti iraniennes fassent leurs effets et poussent l'Iran à capituler. Or, ce terrain aussi risque d'être bien mouvant pour Israël. Plus d'un analyste estime que le front des sanctions anti-iraniennes est d'ores et déjà bien lézardé et que l'Iran n'aura pas trop à s'en soucier. 

Interviewée par le quotidien israélien The Jerusalem Post, Ayelet Shaked a déclaré qu’Israël ne permettrait pas à l’Iran de s’implanter en Syrie et au Hezbollah d’avoir accès à des armes de précision.

Elle a reconnu que le défi israélien sera bien plus grand en Syrie compte tenu du déploiement des S-300 russes dans ce pays. « Nous trouverons toutefois une solution pour cela », a-t-elle souligné.

La ministre israélienne de la Justice s’est ensuite attardée sur la nouvelle série de sanctions américaines contre l’Iran dont l'entrée en vigueur est prévue pour le 4 novembre.

« Ces sanctions nuiront gravement à l’Iran », a-t-elle espéré, ajoutant qu’Israël était prêt à tout faire, en cas de l’inefficacité des sanctions, pour empêcher la République islamique d’Iran d’accéder à la « bombe atomique ».

« Israël doit se préparer à prendre de nouvelles mesures », a déclaré Ayelet Shaked. Informée par les grands experts économiques et militaires, elle est consciente que les sanctions n'auront pas d'aussi grands impacts , notamment avec le soutien de pays comme la Chine et la Russie.

Ce n’est pas la première fois qu’Israël lance des accusations infondées contre la République islamique d’Iran. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a récemment prononcé un discours à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies où il a tenté de faire croire à la communauté internationale que l’Iran disposait d’une « installation nucléaire secrète ». 

Bien que le déploiement de conseillers militaires iraniens en Syrie ait été demandé par le gouvernement syrien, Israël et les États-Unis ne lésinent sur rien pour suggérer que cette intervention est de nature « illégale » pour ainsi détourner l’attention de la communauté internationale de leurs tergiversations et leurs actes entravant la paix et la sécurité dans le monde.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV