TV
Infos   /   A La Une   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

Balkans: « L’OTAN adopterait la tactique des terroristes syriens »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Force française dans la guerre de Bosnie d'avril 1992 à décembre 1995. (Crédit photo: ECPAD)

Ce qui se passe dans la région des Balkanes pourrait ouvrir la voie à une "syrisation" de cette région stratégique qui a connu dans les années 90 l'une des pires guerres de la fin de 20ème siècle. La revue russe Nezavissmaïa Gazeta est revenue sur la récente décision de l’OTAN d’élargir sa présence dans les Balkans et a établi un parallèle entre les guerres au Moyen-Orient surtout en Syrie et la situation que vit actuellement les Balkans.

Selon la revue, l'Alliance atlantique prévoit, en fait, de réactiver des "cellules de guerre asymétriques" aux Balkanes et de  plonger ainsi la région stratégiques des Balkans dans d’interminables guerres, à l’exemple de ce qui se passe en Syrie. Il semble que l'OTAN veuille jeter son dévolu sur le Kosovo, le faire remonter contre la Serbie, dans la mesure où les deux parties ne se sont pas remises de la guerre fratricide des années 90.

Le comité militaire de l’Alliance atlantique a tenu ainsi une réunion à Varsovie début octobre et ce, en présence des ministres des Affaires étrangères et des chefs d'état-major des pays membres de l'Alliance. Au menu des discussions?  «La préparation, la réactivité, la modernisation et les recommandations concernant les futurs opérations, exercices et événements de l'Alliance, incluant une coopération plus étroite avec les organisations internationales ».

En fait, l’OTAN a décidé d’opter pour de nouvelles approches, abandonnant des tactiques classiques de guerre. Les think tanks financés par l’Alliance ont mis en avant l’utilisation de drones et de missiles à courte et très courte portée, et à bas prix. 

Déjà, dans le cadre de ses nouvelles orientations de développement, qui avaient été présentées, le 28 septembre, lors d’une conférence consacrée à la sécurité européenne, l’OTAN avait demandé à la police aérienne balte d’avoir des fonctions antiaériennes, ce qui avait été proposé par le général Ben Hodges, ancien commandant des troupes américaines en Europe. Cette fonction "antiérienne" renvoie étrangement à l'idée d'une zone no-fly que les occidentaux recherchaient pendant des années à mettre en place en Syrie. 

L’Alliance entend en effet déployer d’ici 2020 en Allemagne une brigade antiaérienne et d’artillerie. Cette brigade doit inclure « une division antiaérienne et plusieurs unités de lance-roquettes multiples (environs 56 engins au total) qui seront transmis par rotation aux groupes tactiques déjà existants dans les pays baltes et en Pologne ». Cela ressemble fort à une mise en garde anti-russe surtout que les actions des groupes tactiques, ainsi que d'autres unités de l'OTAN déployées dans la région baltique, seront bientôt répétées lors des exercices Trident Jucture et Anakonda qui débuteront le 25 octobre et dureront près d'un mois.

Les manœuvres Trident Jucture et Anakonda débuteront le 25 octobre et dureront près d’un mois avec la participation de près de 70 000 militaires (plus de 100 000, d'après les experts), 280 aéronefs et plus de 100 navires.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV