Des membres d'une brigade d'infanterie de l'armée israélienne ont signé une lettre appelant à la fin de la guerre qui fait rage dans la bande de Gaza.
La radio militaire israélienne a rapporté que 150 soldats de la brigade Golani ont apposé leur signature sur la lettre exigeant des négociations immédiates pour obtenir la libération des captifs israéliens détenus à Gaza.
Depuis le jeudi 10 avril, au moins dix pétitions ont été lancées contre la poursuite de l'offensive contre Gaza. Les signataires exigent que le régime de Tel-Aviv devrait donner la priorité au retour des captifs israéliens, « même si cela signifie mettre fin à la guerre ».
La première pétition a été signée par près de 1 000 réservistes et retraités de l'armée de l'air israélienne, qui ont déclaré que l'offensive contre Gaza « servait principalement des intérêts politiques et personnels, et non des intérêts sécuritaires ».
Les signataires faisaient référence à l'insistance du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à poursuivre la guerre génocidaire brutale contre les Palestiniens de Gaza.
En réponse, le chef d'état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir, et le chef de l'armée de l'air ont licencié les réservistes en service actif qui avaient signé la pétition.
Netanyahu a, quant à lui, soutenu ce licenciement, prétendant que la pétition avait été rédigée par un « petit groupe de radicaux, dirigé par des organisations financées par l'étranger » qui tentent de « renverser » son cabinet.
D'autres pétitions ont été signées par quelque 150 officiers de marine à la retraite, plus de 250 réservistes et vétérans de l'unité 8200 de l'armée, et 1 525 vétérans du Corps blindé, dont l'ancien Premier ministre et chef d'état-major Ehud Barak.
Environ 500 entrepreneurs, investisseurs et travailleurs du secteur des hautes technologies du régime israélien, ainsi que 2 000 médecins militaires israéliens et plus de 6 000 universitaires et responsables de l'éducation ont également écrit des lettres similaires.
D'autres pétitions ont été signées par des centaines d'anciens membres des sévices d’espionnages israéliens Mossad et le Shin Bet, ainsi que par plus de 1 500 vétérans des unités d'infanterie, des parachutistes et des forces spéciales de l'armée israélienne.
Israël a lancé sa campagne de bombardements meurtriers sur la bande de Gaza le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené une opération historique contre l'entité usurpatrice en représailles à l'intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
Après un an et demi de guerre, le régime de Tel-Aviv n'a pas atteint ses objectifs déclarés, à savoir l’élimination du Hamas et la libération des captifs, malgré la mort d’au moins 50 983 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.