S’exprimant devant le Conseil de sécurité, le chef de la diplomatie russe a mis en garde contre toute attaque contre la Syrie sous quelque prétexte que ce soit.
Mercredi soir, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a pris la parole lors de la réunion du Conseil de sécurité présidée par le président américain, Donald Trump.
En allusion à la sortie de Trump de l’accord nucléaire, Lavrov a déclaré :
« Le retrait des États-Unis de l’accord de Genève sur le nucléaire iranien est considéré comme une grande menace contre le régime mondial de non-prolifération nucléaire et porte atteinte aux efforts pour empêcher la prolifération d’armes chimiques. »
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« L’Iran a toujours tenu ses engagements envers l’accord nucléaire et c’est ce que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé à de maintes reprises. La Russie, la Chine et l’Union européenne (UE) peuvent maintenir l’accord nucléaire iranien, d’autant plus que le désengagement envers un tel accord international pourrait menacer la paix et la sécurité du monde », a signalé le chef de la diplomatie russe.
Il a par ailleurs réaffirmé le soutien de la Russie à l’accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien.
Selon lui, Washington fait obstacle d’une manière ou d’une autre à tout accord sur le désarmement nucléaire au Moyen-Orient.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité, le chef de la diplomatie russe a mis en garde contre toute attaque contre la Syrie sous quelque prétexte que ce soit.
De même, il a précisé :
« Ce qui nous inquiète, c’est le comportement de certains pays arabes qui accusent la Syrie d’avoir utilisé des armes chimiques. »
Il a rappelé que la Syrie avait démantelé tous son arsenal d’armes chimiques, mais que les terroristes disposaient de substances toxiques.
« Les terroristes ont même appris comment fabriquer des armes chimiques en Syrie », a-t-il renchéri.