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Washington : reconfiguration des forces armées US au Moyen-Orient

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une batterie de missiles Patriot. (Photo d’archives)

Les forces armées américaines évacuent certaines unités de leur défense antiaérienne du Moyen-Orient.

Selon le quotidien Wall Street Journal, l’armée américaine a décidé de rapatrier quatre batteries de Patriot installés en Jordanie, au Koweït et à Bahreïn.

Selon cette source, le but de ces changements est de reconfigurer les forces armées américaines dans la région et de réduire la concentration sur des guerres à long terme au Moyen-Orient et en Afghanistan, pour que la puissance militaire américaine se focalise davantage sur les tensions dans les relations de Washington avec la Chine et la Russie.

Après avoir trait les vaches à lait que sont les monarchies du golfe Persique au nom de la lutte contre l’influence iranienne, les Américains passent donc à une nouvelle phase qui contredirait un projet antérieur. En effet, pas plus tard que courant mai avril, les commentaires évoquaient un projet US visant  à homogénéiser les missiles des monarchies arabes pour créer un bouclier antimissile contre l’Iran. Le plan allait même au-delà de la simple perspective d’une confrontation avec l’Iran,  les lobbyistes pro-Israël évoquant un projet propre à permettre aux Américains « de dominer sans embarras l’espace aérien des pays riverains du golfe Persique » et de créer un commandement intégré identique à celui de l’OTAN. Or, le projet semble avoir du plombe dans l'aile après des échecs successifs des Patriot aussi bien au Yémen face à Ansarallah qu'en Israël, face aux missiles de la Résistance palestinienne à Gaza.  

Quant à l'hypothèse d'une grande confrontation avec la Chine et la Russie, elle est bien plausible, estiment les analystes qui jugent toutefois peu probable que la perspective d'une telle confrontation pousse les bellicistes au pouvoir à Washington à se retirer totalement du Moyen-Orient. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV