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À New York, Erdogan annonce des mesures pour englober l'Est de l'Euphrate

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'adresse à la 71e Assemblée générale des Nations unies à New York, le 20 septembre 2016. ©AFP

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau évoqué le lancement d'autres opérations militaires transfrontalières après le Bouclier de l'Euphrate de 2017 et le Rameau d'olivier en Syrie. Selon lui, les soldats turcs sont prêts à de nouvelles missions.

La Turquie a lancé en août 2016 une opération baptisée « Bouclier de l’Euphrate » visant le groupe terroriste Daech, mais également les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, qu’Ankara considère comme des « terroristes ». Elle a pris fin le 29 mars 2017.

À New York où il est arrivé vers 23H (heure turque) pour assister à l'Assemblée générale des Nations unies, le président Erdogan s’est adressé à la communauté turque et musulmane au cours d’une activité du TASC (Comité d’orientation nationale turco-américain). « J’espère que dans la prochaine période, nous allons multiplier les zones de sécurité en Syrie, de façon à englober l’Est de l’Euphrate. Nous allons poursuivre notre lutte jusqu’à la fin de la menace terroriste contre notre pays et l’élimination de tous les groupes s’attaquant à l’avenir de la Syrie », a-t-il indiqué.

Dans un discours, Erdogan a affirmé que l'armée turque avait nettoyé une zone de 4 000 kilomètres carrés des terroristes de Daech et des YPG-PYD-PKK dans le cadre des opérations Bouclier de l'Euphrate et Rameau d'olivier en Syrie.

Il a par ailleurs dénoncé « ceux qui critiquent abondamment les opérations légitimes menées par la Turquie contre les terroristes de Daech et du PKK », et « ne font rien face aux régimes et administrations qui ont recours au terrorisme d’État ».

Il a évoqué la livraison de 18 mille camions et 3 mille avions remplis d’armes et de munitions aux groupes affiliés au PKK par les États-Unis. « Nous les avons déjà avertis et nous ne nous attendions pas à une telle prise de position de la part de notre allié stratégique », a-t-il lancé.  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV