La concentration des terroristes à Idlib et leurs agissements dans cette province syrienne, la dernière qui échappe encore au contrôle de Damas, est préoccupante, a estimé le président russe.
Lors d’une réunion avec les membres du Conseil de la Fédération de Russie, le président russe, Vladimir Poutine, s’est dit préoccupé par les agissements déstabilisateurs des groupes terroristes à Idlib, la dernière province syrienne encore occupée par les groupes terroristes, notamment par le Front al-Nosra.
« On a encore procédé à des échanges d’opinions sur la situation à Idlib. On a exprimé notre préoccupation concernant la forte concentration de terroristes dans cette région, ainsi que leur activité déstabilisatrice », a fait savoir le porte-parole du chef de l’État russe, Dmitri Peskov, cité par Sputnik.
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Le chef de la diplomatie russe a de son côté fait état de la mise en place de corridors humanitaires à Idlib.
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« Les autorités russes, iraniennes et turques ne se comportent pas comme la coalition américaine à Raqqa. Elles vont mettre en place des corridors humanitaires », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse tenue le 14 septembre à Berlin.
« Nous sommes en contact avec des militaires américains en Syrie. Nous allons déployer nos efforts afin de parvenir à un cessez-le-feu à Idlib, afin d’éviter une catastrophe similaire à celles qui sont survenues à Mossoul et Raqqa », a poursuivi le chef de la diplomatie russe.
« Nous avons remis toutes les informations concernant la préparation des attaques chimiques par les Casques blancs à Idlib », a-t-il ajouté.
« Pour protéger la vie des civils, nous poursuivrons la destruction des ateliers de fabrication d’armes à Idlib », a-t-il indiqué, en dénonçant la fausseté des informations sur l’offensive de l’armée syrienne à Idlib.
« Ce que l’on fait actuellement passer pour le début de l’offensive de l’armée syrienne, appuyée par la Russie, relève d’une présentation malhonnête des faits. Les troupes syriennes, tout comme nous, ne font que réagir aux attaques provenant de la zone d’Idlib », a conclu Sergueï Lavrov, cité par Sputnik, précisant que l’offensive de l’armée syrienne n’avait pas encore débuté.