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Attaque chimique à Idlib : Moscou fait état du début de la mise en scène

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Selon Moscou, les Casques blancs ont commencé la mise en scène d’une attaque chimique à Idlib. ©Sputnik

Selon le Centre russe pour la réconciliation des partis en conflit en Syrie, toutes les fausses images des « attaques chimiques », conçues pour faciliter l’implication des forces gouvernementales syriennes, devraient être envoyées à différentes chaînes de télévision avant la fin de la journée.

« Selon les informations reçues des habitants de la province d’Idlib, des terroristes filment actuellement une provocation organisée dans la ville de Jisr al-Chogour, où des » armes chimiques « sont représentées comme étant utilisées par l’armée syrienne contre des civils. Certaines chaînes de télévision du Moyen-Orient sont arrivées à Jisr al-Chogour dans la matinée, ainsi que l’affilié régional de l’un des principaux réseaux d’information télévisés américains », a déclaré le Centre de réconciliation russe d’après les informations fournies par le Hezbollah.

L’armée russe a ajouté que les terroristes avaient apporté deux conteneurs chargés d’une substance toxique à base de chlore à Jisr al-Chogour pour que la provocation paraisse « naturelle ».

Selon Sputnik, le complot planifié par les terroristes prévoit des scènes mettant en scène des Casques blancs aidant « les habitants de Jisr al-Chogour après que l’armée syrienne aurait utilisé des barils explosifs avec des substances toxiques », a dit le Centre russe.

Selon le Centre russe, toutes les vidéos de provocations tournées à Jisr al-Chogour seront remises aux médias d’ici la fin de la journée après avoir été diffusées via les réseaux sociaux.

Plus tard dans la journée, le défenseur syrien des droits de l’homme Ammar Jamal a confirmé à Sputnik qu’un groupe de 30 membres des Casques blancs était arrivé à Idlib pour organiser une provocation. Selon Sputnik, les Casques blancs sont arrivés mardi matin avec des réservoirs contenant un gaz inconnu. À l’heure actuelle, ils sont situés sur un site de stockage de grains.

Le Wall Street Journal a prévenu, le dimanche 9 septembre, que des cibles iraniennes et russes pourraient être aussi visées lors des attaques que les États-Unis menacent de mener.

Le journal indique que les responsables américains ont tout fait pour empêcher les opérations militaires de l’armée syrienne et de ses alliés contre Idlib. Le conseiller à la sécurité nationale et le secrétaire d’État américains ont recommandé à leurs homologues russes de s’assurer que des armes chimiques ne seront pas utilisées.

En guise de réponse, les Russes ont notifié aux Américains que c’est plutôt les terroristes qui préparent une attaque chimique contre les civils syriens pour fournir le prétexte à leur parrain américain de déclencher une action militaire contre la Syrie.

La première frappe militaire ordonnée par Trump contre la Syrie a eu lieu en avril 2017 ; l’armée américaine avait alors tiré des missiles de croisière sur un aérodrome syrien dans la province d’Idlib.

La deuxième réponse est arrivée il y a cinq mois, lorsque les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont tiré plus de 100 missiles sur trois cibles syriennes, prétendant vouloir paralyser la capacité d’Assad à utiliser des armes chimiques.

Pendant toutes ces années de guerre contre la Syrie, les Casques blancs ont mis en scène de fausses attaques chimiques dans les régions où l’armée syrienne avait encerclé les terroristes, pour sauver ces derniers chaque fois que la situation semblait désespérée pour eux.

Les Casques blancs, groupe formé il y a quatre ans, se disent être « une ONG impartiale », active en Syrie uniquement pour porter secours aux victimes de la guerre. Mais à plusieurs reprises, ce groupe terroriste a menti et ses mensonges ont souvent été dénoncés. Son discours mensonger est destiné à justifier une action militaire contre le gouvernement syrien et ses alliés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV