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Trump s'en prendra-t-il aux forces iraniennes et russes présentes en Syrie ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats russes en Syrie. ©Al-Manar

Le président américain Donald Trump, qui n’a pas encore précisé s’il attaquera les forces iraniennes et russes en Syrie, cherche une excuse pour une intervention militaire dans ce pays.

Citant The Wall Street Journal, l'agence de presse russe Sputnik a rapporté que le président syrien avait confirmé l’utilisation du gaz chlore lors de la dernière attaque contre les terroristes dans la province d’Idlib.

« Cette confirmation pourrait provoquer des représailles de la part des forces américaines », lit-on dans ce rapport.

En se référant à des autorités américaines, The Wall Street Journal a écrit : « le Pentagone est en train de mettre au point un scénario militaire, mais Donald Trump n’a encore trouvé aucune excuse pour justifier une intervention militaire. Les États-Unis attaqueront-ils les forces qui soutiennent Bachar al-Assad ? »

Les autorités officielles américaines n'ont toujours pas confirmé le mode des attaques en cas d’utilisation de chlore.

Le journal américain note cependant que des sanctions économiques contre les autorités syriennes seraient préférables à une action militaire.

Une source au sein de la Maison-Blanche a déclaré  : « Nous n’avons jamais dit que les États-Unis feraient usage de la force militaire pour répondre aux attaques. Nous avons des outils politiques et économiques. Il y aura plusieurs options si Assad prend des mesures au-delà de nos outils ».

Si les États-Unis décident d’attaquer la Syrie, il s'agira d'une attaque certainement plus ambitieuse que les précédentes. Une fois de plus, Trump devra décider s’il doit attaquer ou non des cibles telles que la défense aérienne russe dans le but d’infliger davantage de dégâts aux forces d'Assad.

Il est à rappeler que le ministère russe de la Défense avait auparavant averti que les États-Unis, la France et le Royaume-Uni se préparaient à une nouvelle intervention en Syrie sous prétexte que Damas avait utilisé des armes chimiques.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV