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Le Front al-Nosra est la première victime de la volte-face de la Turquie à Idlib

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des terroristes du Front al-Nosra, dans le gouvernorat d’Idlib, dans le nord de la Syrie, le 28 mai dernier. ©Reuters

La crise syrienne touche à sa fin. L’armée syrienne et ses alliés se sont positionnés autour d’Idlib. Simultanément, des consultations sont en cours, notamment entre Moscou et Ankara.

Selon le site d’information An-Nachrah, la Turquie tente de minimiser les répercussions des sanctions américaines, car elle n’est pas aussi résistante que la Russie. C’est pourquoi Ankara se prépare à faire des concessions à Idlib.

Selon les informations qui nous sont parvenues, la Turquie a donné jusqu’à la fin du mois d’août au groupe Hayat Tahrir al-Cham, dont le Front al-Nosra est la pierre angulaire, pour se dissoudre et rallier la coalition dite du « Front de libération nationale » qu’Ankara a créée ces dernières semaines pour réunir tous les miliciens sous une seule et unique bannière en prévision d’une vaste offensive de l’armée syrienne, a écrit An-Nachrah.

Durant ces derniers mois, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a rejeté les demandes formulées par la Russie de combattre le Front al-Nosra à Idlib et a tenté de se servir de ce groupe comme d’un levier de pression sur Téhéran et Moscou. Mais, aujourd’hui, alors qu’il se voit isolé après la détérioration de ses relations avec les États-Unis, il tente d’obtenir le consentement de la Russie, quitte à sacrifier le Front al-Nosra. 

Tahrir al-Cham connaît à présent un schisme parmi ses éléments. Certains, qui sont majoritaires, songent à se soumettre aux ordres de la Turquie tandis que d’autres souhaitent s’inscrire en faux par rapport aux positions de ce pays.

Des canaux ont été établis au sein du « Front de libération nationale » pour contacter Hayat Tahrir al-Cham en vue d’une fusion entre ces deux groupes.

Selon une source d’information, l’avenir de Hayat Tahrir al-Cham dépendra de ses prises de position envers le Front de libération nationale : entrera-t-il dans une lutte armée contre lui ou bien acceptera-t-il de fusionner avec ce groupe sous un nouveau nom ?

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV