Les terroristes opérant dans 12 villages de la province syrienne d’Idlib exigent d’être placés sous le protectorat turc pour se protéger des attaques d’envergure de l’armée syrienne.
Les terroristes déployés dans les villages situés dans le sud-est de la province d’Idlib ont demandé, mardi 21 août dans un communiqué à la Turquie, d’appliquer immédiatement la loi sur le protectorat pour freiner ainsi les progrès de l’armée syrienne.
Ce communiqué signé par des conseillers locaux des terroristes déployés sur ces localités souligne que les terroristes se sont engagés à aider la Turquie pour gérer ces zones.
En vertu du droit international, le protectorat est un terme politique qui signifie un contrôle régional dans un pays par un autre.
Ce terme a été inclus depuis 1945 à la clause 12 de la Charte des Nations Unies, dans le but de surveiller certaines régions en proie à l’indépendance par rapport aux pays coloniaux.
Située dans le nord-ouest syrien, à la frontière turque, la province d’Idlib a été encerclée entièrement par les terroristes, depuis l’évacuation de deux citées de Foua et Kefraya à majorité chiite.
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La Syrie est plongée depuis 2011, dans une crise nourrie par le soutien de certains pays étrangers issus de 120 pays qui ont été rangés dans le cadre de 100 groupes.
Le nombre de terroristes déployés en Syrie s’élève à 360.000 personnes dont plusieurs ont été tuées ou blessées par l’armée syrienne ou bien ils ont pris la fuite.