A Hudaydah, les jours se poursuivent et ne ressemblent pas : l'enlisement de la "coalition d'agression" se confirme et les crimes de guerre qu'elle commet en sont les preuves : la tuerie à l'hôpital de Hudaydah ou encore le massacre des écoliers de Saada prouvent à quel point Riyad et Abou Dhabi, fort du soutien des Américains, de l'OTAN et d'Israël sont à court d'idée quant à la suite à donner à leur aventurisme à Hudaydah. Alors que les tirs aux missiles quasi quotidiens d'Ansarallah contre le sud saoudien se multiplient, des informations font état de nouvelles surprises que les forces yéménites réservent aux agresseurs : Outre les drones et les chars que les forces yéménites fabriquent elles-mêmes, la coalition USA/OTAN/monarchies arabes devra s'attendre à l’émergence très prochaine de la "DCA" yéménite.
Quelques 17 pays oint conjugué leurs efforts de guerre pour venir à bout de la résistance yéménite à Hudaydah mais ils ont échoué. Depuis leur Centre de Commandement au sud de l’Érythrée, les Américains ont piloté l'offensive. Le port aurait dû tomber en moins d'un mois. Or les choses se sont passées autrement : Ansarallah à qui se sont ralliées toutes les tribus de la côte ouest s'est montré capable de "bloquer" le détroit de Bab el-Mandeb voire la mer Rouge ou le Golfe d'Aden, estime l'analyste Hadi Mohamadi. 3 Trois ans et demi après le début de la guerre, c'est Ansrallah qui pose les règles du jeu. C'est lui qui décide du sort de la guerre. Il est doté d'armements capables de viser les capitales des pays agresseurs. 2018 a été déclarée par Ansrallah, l'année de la défense balistique. et le peuple yéménite est bien déterminé à réserver de nouvelles surprises aux Américains et à leurs pantins, a-t-il ajouté.
Pour les dirigeants d'Ansarallah, le Yémen va finir par désavouer tous les pronostics.
Le président du Comité révolutionnaire du Yémen a dénoncé l'instrumentalisation de l’Arabie saoudite par les Américains dans une guerre qui vise entre autres à faire plier l’axe de la Résistance. Mohammed Ali al-Houthi, président du Comité révolutionnaire du Yémen, a dénoncé, vendredi 17 août, des sommes faramineuses allouées par l’Arabie saoudite à la "coalition d'agression" que dirigent les États-Unis; " C'est un aveu d'échec de plus de Riyad face à l'axe de la Résistance, a-t-il ajouté.
« Le soutien financier de l’Arabie saoudite à la coalition américaine montre que les politiques de Riyad en Syrie et au Yémen sont fondées sur les principes de soudoiement et qu'une armée proprement saoudienne n'existe pas et que les groupes terroristes constituent la vraie armée de l’Arabie saoudite », a écrit Mohammed Ali al-Houthi sur son compte Twitter.
Et d’ajouter :
« La nouvelle générosité saoudienne à l'encontre des maîtres américains de Riyad vise, en effet, à camoufler les échecs successifs de l'Arabie saoudite et elle trahit une crise de confiance chez Riyad et ses alliés. Le soutien financier du régime saoudien à la coalition US est aussi un aveu d’impuissance face à l’Iran, car l’Arabie saoudite avait déjà déclaré que la présence de l’Iran en Syrie constituait sa ligne rouge. Or il vient de payer de sa poche les projets de reconstruction en Syrie alors qu'Assad est là, l'Iran et le Hezbollah aussi ».
L’Arabie saoudite vient d’annoncer sa décision d’octroyer 100 millions de dollars à la coalition internationale en vue de réactiver les projets vitaux à Raqqa". Cette initiative saoudienne a été vivement dénoncée par le ministère syrien des Affaires étrangères. Selon les analystes, cet argent injecté au nom de la "reconstruction" irait droit à renforcer les terroristes qui opèrent toujours à Raqqa.