L’unité balistique de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen a fait part du tir de trois missiles balistiques en direction du sud de l’Arabie saoudite.
Selon la chaîne de télévision yéménite Al-Masirah, l’un de ses missiles balistiques de type Badr-1 a été tiré en direction de la base militaire d’al-Jarba à Dhahran, dans la province saoudienne d’Assir.
L’armée yéménite a encore tiré deux autres missiles sur d’autres cibles militaires et vitales dans la région de Jizan.
L’Arabie saoudite a prétendu que sa DCA aurait intercepté et détruit deux des missiles lancés dans le ciel de Jizan, mais le site web d’Ansarallah, citant une source militaire au sein de l’armée yéménite, a souligné que tous les missiles tirés avaient atteint leurs cibles avec précision, infligeant de lourds dégâts matériels et humains à l’ennemi saoudien.
Mercredi aussi, les forces conjointes yéménites ont tiré un missile Badr-1 en direction de la cité industrielle de Jizan.
Contrairement aux allégations de la coalition pro-Riyad selon lesquelles ces missiles sont trafiqués depuis l’étranger vers le Yémen, l’armée yéménite a dévoilé ce missile au 4e anniversaire du lancement de l’offensive saoudienne contre le pays.
Le mois dernier, l’armée yéménite a rendu publiques ses nouvelles capacités en matière de production de missiles, faisant part de la construction de plateformes souterraines pour les missiles Badr-1.
La coalition pro-Riyad a lancé, en mars 2013, une offensive militaire d’envergure contre le Yémen, sous prétexte de ramener au pouvoir le président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi. Mais cette guerre n’a eu d’autre résultat que la mort de dizaines de milliers de civils et la destruction des infrastructures du pays.
Dans ses plus récents crimes au Yémen, les chasseurs saoudiens ont frappé un marché et un bus ayant à son bord des élèves dans la ville de Dhahyan dans la province de Saada au nord du pays. Au moins 55 civils, dont 29 enfants de moins de 10 ans, ont été tués et plus de 70 autres blessés.
Par ailleurs, selon une autre dépêche en provenance du Yémen, la chaîne Al-Mayadeen a rapporté que le Conseil de sécurité de l’ONU va quant à lui se réunir à huis clos ce vendredi. Cette réunion va se tenir à la demande de la Bolivie, des Pays-Bas, du Pérou, de la Pologne et de la Suède, des pays qui ne sont pas membres permanents du Conseil de sécurité.