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L'ambassadeur de Russie en Israël : " Nous ne pouvons pas forcer le retrait des troupes iraniennes en Syrie"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Vladimir Poutine (G) et Benjamin Netanyahu. (Photo d'archives ©Getty images)

« Non-réalisable », c’est ainsi qu’a qualifié l’ambassadeur russe en poste à Israël, la demande d’Israël d’ « expulser » l’Iran de la Syrie.

S’exprimant le lundi 30 janvier à l’antenne de "Channel 10" de la télévision israélienne au sujet de la demande, maintes fois exprimée du régime de Tel-Aviv, de « chasser » l’Iran de la Syrie, l’ambassadeur russe en Israël, Anatoly Viktorov, a insisté sur le fait que son pays ne peut pas forcer l’Iran à se retirer de la Syrie.  

L’ambassadeur russe en Israël, Anatoly Viktorov. ©IRNA

« Les Iraniens jouent un rôle très, très important dans nos efforts communs pour éliminer les terroristes de Syrie. C'est pourquoi nous considérons comme non-réaliste l'exigence d'Israël d'expulser les troupes étrangères » de  Syrie, a affirmé en anglais l'ambassadeur à la chaîne de télévision privée israélienne, cité par i24news.

Réagissant aux spéculations médiatiques au sujet d’une éventuelle pression russe pour que l’Iran se retire de la Syrie, le diplomate a déclaré :

« La présence iranienne en Syrie est totalement légitime selon les principes de l'ONU », a-t-il renchéri. Interrogé sur la possibilité que Moscou expulse les Iraniens de la Syrie l'ambassadeur a répondu explicitement: « non, nous ne pouvons pas les forcer ».

S’agissant du mécontentement, maintes fois exprimé d’Israël, sur la présence du front de la Résistance (Hezbollah) près du Golan occupé, l’ambassadeur russe a déclaré qu'en cas du respect de l’accord signé en 1974 avec la Syrie, seuls les soldats syriens y seraient présents.

Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qui appartenait à la Syrie avant la guerre des Six Jours.

Le Premier ministred’Israël, Benjamin Netanyahu n'a cessé d'exiger ces derniers mois que les alliés régionaux de Moscou et de Damas, à savoir l'Iran et le Hezbollah, se retirent de la Syrie et ne s'y implantent pas militairement.

La présence de l’Iran en Syrie, c'est à la demande du gouvernement syrien et légitime, pour lutter contre le terrorisme et Daech.

Sputnik vient de confirmer de son côté le retour triomphale de l'armée syrienne à al ligne de désengagement de 1974 au bout de deux mois d'opérations militaires à Deraa et à Quneitra et aux portes du Golan occupé. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV