Dans un article intitulé « Israël après le sommet d’Helsinki », le quotidien syrien Al-Watan souligne que l’humiliation subie par les États-Unis lors de ce sommet montre l’autorité de la Russie face aux tentatives visant à affaiblir la coalition russo-syro-iranienne.
« Est-ce que le récent sommet d’Helsinki tenu en présence des présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Donald Trump, pourrait déboucher sur une nouvelle ère dans les relations internationales ? », s’est interrogé Tahsin al-Halabi, expert des affaires politiques et auteur de l’article.
Une avalanche de critiques a déferlé sur le président américain après sa rencontre avec Vladimir Poutine. Elles viennent de partout ; des démocrates, évidemment, mais aussi des républicains et de ses plus farouches supporteurs.
« Traître et fier de l’être », titre sans ambages le New York Daily News, tabloïd américain, à sa une du mardi 17 juillet.
Les démocrates et les républicains ont sérieusement douté de la capacité de Trump à gérer le pays après le sommet d’Helsinki.
« Est-ce que Tel-Aviv a abusé de la division qui se creuse aux États-Unis après le sommet d’Helsinki ? », s’interrogent certains analystes israéliens.
Le leadership d’Israël a cherché à intensifier les différends dans les relations entre Washington et Moscou parce que toute atténuation des tensions sert les intérêts de la Russie et de ses alliés comme la Syrie et l’Iran. A contrario, la recrudescence des tensions crée une atmosphère d’instabilité dans la région.
C’est une situation dont Israël profite et il préfère que les États-Unis imposent des sanctions à l’Iran et à la Russie pour saper le pouvoir de la coalition russo-syro-iranienne.
Certes, Poutine et son homologue chinois Xi Jinping sont parfaitement conscients des malveillances d’Israël à l’égard de l’Iran et de la Syrie. C’est pourquoi Poutine a immédiatement annoncé que la Russie investirait 50 milliards de dollars dans le secteur de l’énergie en Iran.
La Chine a également déclaré qu’elle achèterait du pétrole iranien pour soutenir l’économie de ce pays. Ces mesures adoptées par la Russie et la Chine sont un coup dur pour le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, car elles vont renforcer la coalition russo-syro-iranienne, surtout après le sommet Trump-Poutine, et barreront la route aux velléités israéliennes contre cette coalition.