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Idlib, prochaine destination de l’armée syrienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats syriens à Deraa, le 4 juillet 2018. ©Reuters

La ville syrienne sera dans le giron de l’État dans les jours à venir. Mais où sera la prochaine destination de l’armée syrienne ? L’Est de l’Euphrate ou Idlib ?  

Selon la récente édition électronique du quotidien londonien Rai al-Youm, les principaux protecteurs des terroristes les ont laissés abandonnés. Or, ils ont été contraints de se soumettre aux conditions de l’armée syrienne sous une médiation des Russes, ce qui signifie que l’armée syrienne va reconquérir Deraa dans le Sud.

Aux dires d’Abou Chaïma, porte-parole de l'Armée syrienne libre (ASL) des "groupes armés " n’admettent pas l’infiltration de l’armée syrienne dans les régions dont ils sont pris le contrôle et ils exigent en quelque sorte la présence de la police syrienne dans ces zones. Cela intervient alors que les médiateurs russes insistent sur le désarmement de ces groupes terroristes et l’éclaircissement de leur situation vis-à-vis du gouvernement syrien.   

Tout comme toutes leurs précédentes négociations menées dans la Ghouta orientale, Alep et Homs, les médiateurs russes demanderont aux groupes terroristes de déposer leurs armes. En d’autres termes, les Russes évacueront les terroristes vers Idlib à bord des bus.

Dans le même temps, il est probable qu'ils permettent aux groupes terroristes de s’installer dans les faubourgs dans le Sud syrien, hors du contrôle de l'armée syrienne.

Selon des sources indépendantes, la situation sur le terrain ne va aucunement pas en faveur des groupes terroristes, d'autant plus que tous leurs alliés les ont lâchés. Les États-Unis ont officiellement annoncé aux groupes terroristes qu'ils n’interviendraient jamais pour les soutenir.

Les groupes armés affiliés au front du Sud se sont retrouvés assiégés sans qu’ils jouissent du soutien de leurs alliés les plus proches. La Jordanie et le régime israélien qui faisaient partie de principaux protecteurs de certains de ces groupes, ont hermétiquement bloqué leurs frontières. Partant, les terroristes n’ont aucun choix que de se rendre aux militaires syriens ou se battre jusqu'au dernier goût du sang.

Il semble que cette fois des pourparlers ne restent plus dans l’impasse, puisque les groupes terroristes ont perdu presque toutes les alternatives. Par conséquent, il se peut que ces groupes s’assoient de nouveau à la table des négociations pour se diriger en pleine sécurité vers Idlib ou d’autres zones. Ce qui signifie la reconquête du Sud syrien par l’armée, la reprise des points de passages frontaliers syro-jordaniens et la réouverture de la route internationale Amman/Damas, après sept années de fermeture.

Deraa sera dans le giron de l’État, mais la question qui se pose c’est de savoir où sera la prochaine destination de l'armée syrienne ... L’Est de l’Euphrate…  ou Idlib?

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SOURCE: FRENCH PRESS TV