La gendarmerie turque formera un millier de troupes locales constituées de groupes arabes, kurdes et turkmènes, officiellement pour renforcer la sécurité de la région d’Afrin dans le nord de la Syrie.
Appuyés par la Turquie, les éléments de l’Armée syrienne libre (ASL) ont lancé, le 20 janvier dernier, des opérations à Afrin et plus tard, le 18 mars, cette ville est tombée entre les mains de la Turquie et de ses alliés, ce qui a causé le déplacement de plus de 137 000 personnes.
Après avoir occupé la ville d’Afrin, le gouvernement turc a commencé à former une assemblée locale dans laquelle les terroristes de l’ASL ont pris des mesures pour réformer l’administration locale.
La formation d’une police et d’un gouvernement locaux fait partie des actions turques dans la ville d’Afrin, et le gouvernement turc tente maintenant de consolider la situation dans la région en formant la police et la gendarmerie.
L’agence de presse Anadolu a annoncé ce jeudi 28 juin que la gendarmerie turque formait à Afrin un millier de combattants issus de groupes kurdes, arabes et turkmènes.
Selon les médias et les autorités turques, lors des affrontements et de l’occupation de la ville syrienne d’Afrin par l’armée turque et les éléments de l’ASL, plus de 4 500 personnes ont été tuées dans les rangs des Unités de protection du peuple syrien (YPG), du Parti de l’union démocratique (PYD) et du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
La Turquie a déclaré que l’opération contre la ville d’Afrin visait à combattre le PKK et à repousser les forces du YPG, branche militaire du PYD.
Selon les médias turcs, au cours de l’opération d’Afrin, 50 militaires turcs ont été tués et 150 autres ont été blessés.
Le gouvernement syrien a, à maintes reprises, qualifié le gouvernement d’Ankara de « force d’occupation » et a appelé les militaires turcs à quitter le nord de la Syrie.
Depuis le début de la campagne militaire turque, les conditions humanitaires à Afrin ne cessent de se dégrader.