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Mouvements de troupes atlantiste contre l'axe de la Résistance

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les militaires US en train de former les FDS à al-Tanf, décembre 2017. (www.nrt24.ru)

Le sud du gouvernorat de Homs a été ces derniers jours le théâtre de vifs combats impliquant les terroristes de Daech qui ont tenté, à l'appui des forces américaines, de s'emparer des positions de l'armée syrienne. Les Américains cherchent en effet à mettre à profit les résidus de Daech à Homs et surtout sur les frontières avec l'Irak dans l'espoir d'un retour au statut d'avant 2017. Dans les déserts de Homs le Pentagone fait tout pour ressusciter Daech. Or les officiers américains positionnés à al-Tanf, localité qui abrite leur principale base, savent parfaitement que ce retour est loin d'être une partie de plaisir.

À vrai dire, la base US à al-Tanf est une place fort, plantée au cœur du désert, sur laquelle comptent les Américains pour "rameuter" les résidus de Daech retranchés au sud de Homs. Ce sont en réalité des terroristes que le Pentagone a héliportés depuis les provinces irakiennes de Kirkouk et de Salaheddin, ainsi que depuis l'est de la Syrie. 

Mais quel est le plan US? 

Suivant le dernier scénario américain destiné à être joué sur la rive est de l'Euphrate, Daech devrait quitter ses positions dans le sud de Homs au profit des Forces démocratiques syriennes, FDS ( sous la bannière desquelles se battent depuis plusieurs mois déjà les terroristes de Daech, NDLR) : le but de la manœuvre consiste à permettre aux FDS de s'emparer des gisements pétroliers de cette zone tandis que Daech consolide ses positions près des frontières avec l'Irak. Pour les terroristes daechistes qui se savent désormais protégés par les forces spéciales US et de l'Otan, basés à al-Tanf, il s'agit d'un marché plutôt juteux. 
Les Américains sont sur le point de masser les terroristes de Daech sur les frontières syro-irakiennes, là où les forces de la Résistance veillent à la sécurité irakienne et syrienne. Depuis 2014, les Américains ont violemment riposté à toute tentative de rapprochement des forces syriennes et de leurs alliés d'al-Tanf. 



Selon des informations communiquées par des sources proches de l'armée syrienne, les États-Unis qui héliportent et soutiennent depuis des mois les chefs terroristes de Daech, les ont chargés de couper l'axe  "Palmyre-Station T3- Hmeimeh-Station T2-Abou Kamal", soit l'axe qui se situe dans le sud de la province de Homs et qui constitue la matrice de ce que la presse atlantiste qualifie du "Corridor iranien". En effet, si les forces otaniennes et américaines réussissent à s'emparer de l'axe précité, la voie Téhéran-Bagdad-Damas-Beyrouth perd l'un de ses maillons les plus sensibles au niveau des frontières syro-irakiennes. 
Bref, la situation est bien délicate à l'est de la Syrie. Les vastes régions désertiques du sud de Homs combinées à la présence de la base américaine à al-Tanf où opèrent outre les officiers Us, les forces de l'Otan, a réuni les conditions nécessaires à briser le siège autour des terroristes à l'est de Homs ou encore dans le désert de Deir ez-Zor. L'impératif de pacifier au plus vite le sud de la Syrie et de mettre le cap sur l'est et le sud-est se fait nettement ressentir. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV