Selon un quotidien taïwanais, « les transactions pétrolières qui se font par la monnaie nationale chinoise aboutiront à l’essor des relations irano-chinoises ».
Le journal taïwanais Taipei Times a indiqué, dans un article publié le mardi 29 mai, que la multiplication des transactions pétrolières irano-chinoises par le yuan renforcerait le marché chinois et donnerait un coup de pouce aux relations entre Pékin et Téhéran.
« On parle récemment de l’internationalisation du yuan et c’est très probablement grâce à la multiplication des transactions pétrolières avec l’Iran que la Chine a actuellement plus de chances de faire de sa devise une monnaie d’échange internationale. Cependant, le gouvernement chinois a précisé que l’internationalisation du yuan constituait un processus qui dépendait de la croissance économique de la Chine », indique le Taipei Times.
Dans la foulée, le quotidien hongkongais The Morning Post a proposé l’inauguration d’un réseau commercial et bancaire indépendant via lequel des pays tels que la Chine pourraient entretenir des relations commerciales avec l’Iran, en réaction à la décision des États-Unis de se retirer de l’accord nucléaire.
Selon The Morning Post, « ce réseau indépendant permet aux pays européens de faire des transactions avec l’Iran en utilisant leurs monnaies nationales et cela sera profitable à toutes les parties ».
The Morning Post a écrit que le Premier ministre chinois avait parlé, lors de sa rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel à Pékin, du processus de l’internationalisation du yuan et de son lien avec l’Iran.
Au cours de cette même rencontre, Angela Merkel a déclaré que les sociétés européennes ne pouvaient pas et ne devraient pas quitter le marché iranien.
« La Chine et l’Allemagne partagent la même position face aux États-Unis, qui ont violé l’accord nucléaire, et elles condamnent la décision de Donald Trump », a-t-il indiqué.