Des groupes terroristes ont formé une nouvelle coalition dans la province d’Idlib.
11 groupes terroristes opérant dans la province d’Idlib, en Syrie, viennent d’annoncer avoir mis sur pied une nouvelle coalition baptisée « le Front national pour la libération ».
Ces 11 groupes, affiliés à l’Armée syrienne libre (ASL), ont publié un communiqué, prétendant que « le Front national pour la libération » avait été créé dans le cadre des principes de la Révolution syrienne et des efforts destinés à mener à bien cette révolution.
Le « Front national pour la libération » est composé de groupes tels que Faylaq al-Cham, l’Armée syrienne d’Idlib, la 1re Division côtière, la 2e Division côtière, la 101e Division d’infanterie, l’Armée d’élite, Jaych al-Nasr, la Brigade des martyrs de l’islam, la Brigade de la liberté, la 23e Division et la 2e Division.
Fadlallah al-Hajji a été désigné commandant en chef du Front national pour la libération. Il dirigeait auparavant le groupe Faylaq al-Cham.
Selon les sources militaires proches de l’opposition syrienne, « le nouveau groupe est soutenu par la Turquie ».
Ankara entendait dès le début donner naissance à un nouveau groupe militaire à Idlib.
Le site d’information Enab Baladi, organe de l’opposition, avait annoncé, en février 2018, que la Turquie tentait de mettre sur pied un groupe militaire à Idlib.
À cette époque-là, des sources militaires ont annoncé que le nouveau groupe serait soutenu par la Turquie au lieu des États-Unis et que cette décision d’Ankara s’inscrirait dans le cadre de la volonté de former une « armée nationale ».
Hayat Tahrir al-Cham, coalition à laquelle est affiliée le Front al-Nosra, et le Front de libération syrien, qui vient d’être formé par la coalition d’Ahrar al-Cham et de Noureddine Zanki, ne font pas partie de cette nouvelle coalition, dont les membres seront actifs à Hama, Homs, Idlib et Alep, ainsi que dans le secteur côtier.