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La Chambre des représentants US refuse de reconnaître la souveraineté israélienne sur le Golan

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La zone du Golan occupé. (Archives)

Le projet israélien pour la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan a été retiré de l’agenda du Congrès.

Le président républicain de la Chambre des représentants des États-Unis a retiré de l’ordre du jour la résolution qui demandait la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan occupé.

Le journal américain The Washington Free Beacon a révélé que la résolution avancée par certains membres de la Chambre des représentants américains a été retirée de l’agenda de cette chambre suite à la décision de son président Paul Ryan.

Les responsables de la Maison Blanche, qui ont parlé au Washington Free Beacon à ce sujet, ont nié avoir joué un rôle dans le débat, déclarant que les responsables n'ont pris connaissance que récemment de la résolution DeSantis.

La résolution avait été rédigée par le Républicain Ron DeSantis qui a exprimé sa colère, au journaliste de Washington Free Beacon, de l’opposition du président de la Chambre des représentants US. DeSantis a insisté qu’il croyait fermement que la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan s’avérait nécessaire pour faire pression sur l’Iran dont « l’influence se renforce » dans la région. 

Après la relocalisation de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Qods, un membre du Congrès américain a demandé à Washington de reconnaître l'annexion du Golan syrien en 1967 par Israël. Le représentant de la Floride, Ron DeSantis, a déclaré au site d’information israélien Walla qu’il avait présenté, jeudi, son projet au comité des affaires étrangères du Congrès, dont il est membre.

Le député républicain avait pris part, lundi 14 mai, à la célébration en Israël du déménagement de l’ambassade US à Qods. Il a affirmé qu’il ne fallait pas mettre Israël dans l’embarras pour l’obliger à céder les hauteurs du Golan à Bachar al-Assad. DeSantis a déclaré à Walla qu’il avait discuté de son idée et qu’il en aurait informé le président américain Donald Trump. DeSantis est un congressiste renommé ayant apporté un soutien tous azimuts au projet de la relocalisation de l’ambassade américaine à Qods.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV