Une nouvelle arme hypersonique russe, capable d’échapper à toute interception, a commencé à faire peur aux Américains.
Les sources proches du Renseignement américain ont confié à la chaîne de télévision CNBC que la Russie avait soumis, en 2016, à deux tests réussis, son missile hypersonique Avangard. « Le troisième test s’est effectué en 2017, mais le missile russe s’est écrasé avant d’atteindre sa cible », a-t-on appris des mêmes sources.
Dans la foulée, Thomas Karako, le chef du projet de la défense balistique au sein du Center for Strategic and International Studies (CSIS), a reconnu l’incapacité des systèmes de défense antiaériens des États-Unis d’intercepter et de détruire Avangard. Il a appelé les experts militaires américains à modifier leur stratégie de défense antimissile.
Le président russe Vladimir Poutine a présenté, lors de son message annuel destiné au Parlement russe, début mars, le missile Avangard, disant que celui-ci était capable de se déplacer à une vitesse vingt fois supérieure à la vitesse du son.
« La Russie a fabriqué de nouveaux missiles balistiques puissants qui rendent les systèmes de défense antiaériens inefficaces », a souligné M. Poutine.
Le vendredi 18 mai, le président russe a promis la livraison de nouvelles armes atomiques à l’armée dans les années à venir.
Lors du sommet de Sotchi, Vladimir Poutine a annoncé la livraison à l’armée russe de nouveaux systèmes nucléaires supersoniques modernes en 2019 et celle des systèmes balistiques Sarmat en 2020.
Parmi les nouvelles armes que la Russie compte bientôt dévoiler se trouve un missile de croisière atomique à très longue portée et un sous-marin automatique destiné à attaquer les installations maritimes et les navires nucléaires géants.
Selon M. Poutine, « le système de missile hypersonique Kinjal et l’arme atomique qui ont été dévoilés en mars avaient déjà été mis à la disposition des forces russes ».