Les cinq pays qui forment les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) s’opposent aux sanctions unilatérales des États-Unis contre l’Iran.
Le chef du bureau des BRICS au ministère russe des Affaires étrangères, Mikhail Kalugin, a rappelé l’opposition des BRICS à toute sanction unilatérale américaine contre l’Iran, disant que la réunion ministérielle de ce groupe en débattrait le 4 juin en Afrique du Sud.
Indiquant le fait que tous les membres des BRICS entretenaient des relations « très larges » avec l’Iran, le diplomate russe a ajouté qu’ils s’opposaient aux sanctions unilatérales que les États-Unis voudraient imposer aux pays faisant du commerce avec l’Iran, après leur retrait de l’accord sur le nucléaire iranien.
« Les BRICS sont contre l’ingérence dans les affaires intérieures des pays ainsi que l’utilisation des sanctions unilatérales “non constructives” et “inefficaces”. Nous défendrons le droit des nations à développer leurs relations avec les pays qu’ils le souhaitent », a-t-il indiqué.
Le président américain Donald Trump a annoncé, le mardi 8 mai, le désengagement américain de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien.
En réaction à cette décision de Trump, les dirigeants britannique, allemand et français, Theresa May, Angela Merkel et Emmanuel Macron, ont réclamé le maintien de l’accord nucléaire et le respect de ses clauses par tous les signataires.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a souligné, dans le cadre de 11 rapports, que la RII a tenu ses engagements envers le Plan global d’action conjoint (PGAC).
Alors que Donald Trump qualifie de « pire accord jamais conclu » l’accord sur le nucléaire iranien et qu’il s’en est retiré, l’Union européenne ne ménage aucun effort pour le maintenir. Les dirigeants européens estiment qu’ils n’existe pas un simple mécanisme pour protéger les entreprises et banques européennes face aux sanctions américaines.