Selon le PDG de la compagnie chargée de la réparation de centrales électriques iraniennes, la Syrie a sollicité l'aide de l'Iran en termes de reconstruction, de réparation et de maintenance de ses centrales électriques, endommagées lors de la guerre.
Le PDG de la compagnie chargée de la réparation de centrales électriques iraniennes, Eïnollah Salehi, a déclaré devant les journalistes que l’Iran avait une proposition de la part de la Syrie pour la reconstruction de ses centrales électriques, avec une capacité de production de 8000 MW.
Il a souligné que l’Iran avait réussi à surmonter les sanctions occidentales dans le domaine de construction des centrales électriques. Et d’ajouter :
« A l’heure actuelle, les équipements des centrales d’électricité, les turbines entre autres, sont produits ou réparés, en grande quantité, par les ingénieurs iraniens à l’intérieur du pays ».
« Aujourd’hui, l’Iran est, précise Salehi, autosuffisant dans le domaine de construction des ailettes de la turbine à vapeur et des compresseurs de différentes dimensions. »
Le responsable iranien s’adresse aux journalistes en ces termes :
« Grâce aux sanctions, l’industrie de l’électricité en Iran a ces deux dernières décennies accompli des progrès considérables, si bien que les compagnies iraniennes d’électricité se classent aujourd’hui au nombre des meilleurs fournisseurs d’électricités du monde.»
Au moment où la Syrie se prépare pour l’ère de l’après-guerre, nombreux sont les pays qui convoitent les projets « juteux » de la reconstruction en Syrie. Les entrepreneurs chinois ont déjà commencé leurs investissements dans le pays, ruiné par l’Occident et ses acolytes terroristes. Pour l’instant, des dizaines de compagnies chinoises ont expédié leurs représentants en Syrie pour flairer des opportunités d’investissements.
En mars dernier, des rumeurs se sont murmurées de bouche à l’oreille concernant une rencontre confidentielle d’une délégation saoudienne avec des Syriens avec pour but de persuader ces deniers de rompre leurs longues relations avec l’Iran en échange des aides économiques.
La Turquie aussi prétend vouloir participer aux projets de reconstruction de la Syrie.
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