Une vague d’assassinats a frappé, le mois dernier, le gouvernorat d’Idlib avec un pic allant du 26 au 30 avril. Le 3 mai, une deuxième vague a commencé et elle est toujours en cours. Pas un jour ne passe sans que les chefs des groupes terroristes, souvent liés à la Turquie, ainsi que leurs effectifs, ne soient pris pour cible lors d'attentats et d'opérations de liquidation. Le protecteur turc des terroristes pourrait bien être pris de court.
Selon des sources liées à Hayat Tahrir al-Cham, une voiture piégée a percuté le 10 mai un véhicule de Jaïsh al-Ahrar dans le sud d’Idlib, laissant un bilan de dizaines de blessés dans les rangs des terroristes.
Ces opérations de liquidation qui se poursuivent à un rythme soutenu ont provoqué une onde de panique à Idlib où les sources liées aux terroristes évoquent des cellules liées aux services de renseignements syrien et russe comme étant à l'origine de ces attaques. Un lent processus de "décomposition" semble avoir été déclenché à Idlib, l'un des derniers bastions des terroristes takfiristes en Syrie. Les cellules liées aux renseignements syrien et russe mènent quant à elles, leurs opérations dans l'objectif de provoquer des conflits entre les groupes armés dans le gouvernorat d’Idlib. Leur travail est pour le reste bien facilité puisque les tensions sont de plus en plus vives entre les groupes terroristes.
Les forces spéciales syriennes se trouveraient depuis plusieurs jours dans la campagne du sud-ouest du gouvernorat d’Idlib.