Suite à la recrudescence des attaques balistiques du mouvement yéménite Ansarallah contre l’Arabie saoudite, les autorités saoudiennes ont décidé d’actionner les sirènes d’alarme dans plusieurs villes du royaume wahhabite, y compris dans la capitale, Riyad.
Selon la chaîne d’information libanaise Al-Manar, le régime saoudien, qui craint l’intensification des attaques au missile de l’armée yéménite et d’Ansarallah, a décidé d’actionner les sirènes d’alarme à Riyad, al-Diriyah, al-Kharj et dans toutes les provinces de l’Est.
Le régime saoudien a prévu de tester les sirènes d’alarme le jeudi 10 mai à midi.
À cet égard, les citoyens saoudiens se sont dits mécontents sur Twitter du déclenchement du système d’alerte. Ils ont écrit sur leurs comptes Twitter que cela soulève des inquiétudes, tandis que d’autres ont mis en cause l’efficacité des systèmes Patriot en disant : « Est-ce que les sirènes retentiront à temps ? »
Selon une autre dépêche en provenance du Yémen, quatre militaires saoudiens ont été abattus, le mercredi 2 mai, dans les zones frontalières par les forces yéménites.
La chaîne d’information yéménite Al-Masirah a rapporté que pendant le mois d’avril, le nombre des militaires saoudiens qui avaient été tués lors des affrontements avec les forces yéménites s’élève à 82 morts alors que 41 autres ont été blessés. D’autre part, l’agence de presse officielle saoudienne SPA a annoncé que le nombre des mercenaires saoudiens abattus par l’armée et les Comités populaires sur les fronts de Najran et d’Assir dépassait les 53 personnes. Mais des sources non officielles rapportent que le vrai bilan des morts côté saoudien est beaucoup plus élevé.
Cependant, au moins 55 militaires saoudiens ont été tués et 53 autres blessés lors des affrontements du mois de mars 2018 aux frontières méridionales de l’Arabie saoudite avec le Yémen. C’est là le signe de l’émergence d’une « force armée » qui vise mieux ses cibles. Outre ses capacités balistiques, Ansarallah est sur le point de se transformer en une véritable « armée ».