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Syrie : Moscou prêt à coopérer avec Washington

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les militaires russes en Syrie. ©Sputnik

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a annoncé que Moscou était prêt à négocier avec les États-Unis sur la Syrie.

Hier lundi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov a déclaré que la Russie et les États-Unis poursuivaient leur coopération au niveau militaire et que Moscou était disposé à négocier avec Washington sur le dossier syrien.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov. ©Sputnik

« Les relations américano-russes se poursuivent au niveau des ministères de la Défense afin d’empêcher tout affrontement. Nous sommes disposés à négocier et à mener des échanges de vues », a-t-il assuré.

Les affrontements ne cessent de s’accentuer de jour en jour en Syrie. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont mené le 14 avril des frappes contre les installations syriennes en se référant à des documents non authentiques censés prouver l'utilisation d'armes chimiques par l'armée syrienne à Douma.

Plus de 101 missiles ont été tirés sur le territoire syrien dont 71 ont été interceptés et détruits par la DCA syrienne.

L’équipe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s’est rendu la semaine dernière à Douma pour collecter des échantillons qui seront soumis à des tests en laboratoires.

Le gouvernement de Damas a balayé d’un revers de main les chefs d’accusation portés à son encontre.

Le ministère russe de la Défense avait mis en garde début mars contre une attaque chimique des terroristes en Syrie pour ensuite en rejeter la responsabilité sur l’armée syrienne.

Cependant, avant que les recherches de l’OIAC aboutissent, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont tiré des missiles de croisière air-sol sur des cibles en Syrie et plus précisément sur des bases à Damas et dans sa périphérie.

Ces fausses accusations interviennent alors l’OIAC avait confirmé ces dernières années le démantèlement total de l’arsenal chimique par Bachar al-Assad.

Pour rappel, en vertu de son accord conclu en 2013 avec l’OIAC, le gouvernement syrien a détruit son arsenal chimique sous la supervision même des inspecteurs de cette organisation.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV