Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que son pays avait tracé des lignes rouges pour l’attaque au missile des États-Unis contre la Syrie.
Sergueï Lavrov a déclaré, ce vendredi 20 avril, que le président américain Donald Trump avait invité, lors d’un entretien téléphonique, Vladimir Poutine à se rendre à la Maison Blanche.
Concernant l’attaque au missile tripartite, dirigée par les États-Unis, contre la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou avait mis en garde les États-Unis contre toute attaque visant les régions qui constituaient des lignes rouges pour la Russie.
« Les Américains n’ont pas transgressé les lignes rouges que nous leur avions indiquées. Nous avions averti les Américains que toute attaque contre ces lignes rouges serait suivie d’un acte de représailles de Moscou », a réaffirmé Sergueï Lavrov, cité par Russia Today.
Le chef de la diplomatie russe a souligné qu’il n’existait plus aucun obstacle à la vente des systèmes de défense antiaériens S-300 à la Syrie après l’attaque tripartite de Washington, de Londres et de Paris contre la Syrie.
« Poutine et Trump ne permettront jamais qu’une confrontation militaire ait lieu entre Moscou et Washington », a-t-il réaffirmé.
Sergueï Lavrov a ensuite rappelé la destruction de plusieurs missiles, tirés par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni sur les cibles en Syrie, par la DCA syrienne, ajoutant que l’armée russe en fournirait bientôt des preuves.
Le samedi 14 avril à l’aube, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont tiré 101 missiles sur des zones près de Damas, sous prétexte de vouloir détruire les installations chimiques du gouvernement syrien.
Selon le ministère russe de la Défense, la DCA syrienne a intercepté et abattu 71 missiles. Aucun civil ou militaire n’a été tué par cette frappe.