TV
Infos   /   A La Une   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

PGAC : l’échéance de Trump s’approche, l’Europe fait ses derniers efforts

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président français Emmanuel Macron à Paris, le 20 avril 2018. ©Reuters

Le président français a déclaré qu’il n’avait aucun plan B en cas d’annulation de l’accord nucléaire.

Le président français Emmanuel Macron a déclaré, le dimanche 22 avril, dans un entretien avec Fox News, qu’il n’avait pas de plan B en cas d’annulation de l’accord nucléaire signé avec l’Iran en 2015. Emmanuel Macron a ensuite souligné que les États-Unis devraient rester dans l’accord nucléaire tant qu’il n’y aurait pas de meilleure option.

Dans une autre partie de son entretien, le président français a réaffirmé que les États-Unis, la France et d’autres alliés auraient un rôle « très important » à jouer dans la reconstruction de la Syrie, une fois le conflit terminé.

Il a prétendu que l’Iran envahirait la Syrie si les autres pays la quittaient trop vite.

Donald Trump a dit qu’il ne certifierait pas de nouveau l’accord nucléaire, le samedi 12 mai. Pour convaincre le président américain de rester dans l’accord nucléaire, la France et d’autres États européens ont décidé d’imposer un nouveau train de sanctions contre l’Iran, mais ce plan a été étouffé dans l’œuf grâce aux avis défavorables de l’Italie et de l’Autriche.

D’autre part, les États européens craignent que même s’ils sanctionnent Téhéran pour son programme balistique et son rôle dans les évolutions du Moyen-Orient, Donald Trump insistera toujours pour retirer son pays de l’accord nucléaire.

Selon des médias, l’une des principales missions du président français lors de son déplacement imminent à Washington sera de convaincre Donald Trump de rester dans l’accord nucléaire de 2015.

Le locataire de la Maison-Blanche a auparavant accordé à l’Allemagne, à la France et au Royaume-Uni un délai jusqu’au 12 mai pour qu’ils apportent les modifications nécessaires à l’accord nucléaire. Il a menacé de ne plus certifier l’accord nucléaire, faute de mesures convaincantes prises par ses alliés européens.    

Les autorités iraniennes ont rappelé, à plusieurs reprises, que le droit international ne permettait aucune renégociation ni modification de l’accord nucléaire.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV