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Zarif : Pompeo a reconnu qu’il n’y avait aucune raison de sanctionner l’Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des AE, Mohammad Javad Zarif, a accordé un entretien, le vendredi 20 avril 2018, à la chaîne américaine CBS. ©www.cbs.news.com

Mohammad Javad Zarif a rappelé les récents propos de Pompeo, qui a déclaré que l’Iran n’avait jamais cherché à accéder à l’arme nucléaire.

Dans un entretien donné avant-hier, vendredi 20 avril 2018, à la chaîne américaine CBS, le ministre iranien des Affaires étrangères rappelle que le secrétaire d’État en devenir des États-Unis, Mike Pompeo, avait reconnu lui-même que Téhéran n’avait jamais tenté d’accéder à l’arme nucléaire et qu’il s’était vu imposer à tort et à travers, des années durant, des sanctions de tout genre.

Le 12 avril, au sein de la commission des affaires étrangères du Sénat américain, chargée de l’examen de la candidature de Pompeo en tant que secrétaire d’État des États-Unis, ce dernier a déclaré : « L’Iran n’a pas tenté d’accéder à l’arme nucléaire, même avant le PGAC. Aujourd’hui encore, à ce que je sache, il n’y a rien qui montre que si le PGAC n’existait plus, les Iraniens chercheraient à acquérir l’arme nucléaire. »

Quant à l’éventuelle sortie des États-Unis du PGAC, Zarif a expliqué : « L’Iran dispose de plusieurs options prêtes à être employées et l’une d’elles est la reprise des activités nucléaires à un rythme beaucoup plus rapide qu’avant. »

L’accord Iran-5+1, signé entre l’Iran d’une part et un groupe composé du Royaume-Uni, de la France, de la Russie, de la Chine, des États-Unis et de l’Allemagne de l’autre, est entré en application en janvier 2016 et l’administration américaine n’a cessé de manquer à ses engagements depuis ce temps.

Donald Trump s’est toujours opposé aux autres parties signataires, en qualifiant l’accord sur le nucléaire iranien de mauvais texte méritant une révision complète ou même une remise en cause totale. Toutefois, la communauté internationale s’oppose à cette approche du président américain.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV