Selon des preuves avancées par l'armée russe, le groupe terroriste Jaysh al-Islam produirait des armes chimiques en Syrie.
Le ministre russe de la Défense a déclaré vendredi que les frappes occidentales sur la Syrie n’avaient pas ramené la stabilité dans le pays, selon l’agence de presse Fars News .
« Je tiens à souligner que ces frappes aériennes se sont déroulées à un moment inopportun ; c'est-à-dire deux jours avant que nous ne terminions les opérations dans la Ghouta orientale », a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
Il a souligné que les frappes américaines, britanniques et françaises n'ont pas réussi à stabiliser la Syrie.
Par ailleurs, l'armée russe affirme, preuves à l’appui, que les groupes rebelles armés détenaient une quantité considérable de produits chimiques comme l’hexamine qui entre dans la composition des armes chimiques. « Des analyses d'échantillons prélevés sur les sites de la Ghouta orientale en Syrie montrent qu'ils contiennent des marqueurs chimiques comme l’hexamine », a annoncé un responsable militaire russe.
Cela prouve bien que les terroristes de Jaysh al-Islam produisent des gaz toxiques dans la ville de Douma, rapporte Sputnik.
Pour rappel, le 7 avril dernier, suite à l'avancée de l'armée syrienne dans la ville de Douma dans la Ghouta orientale, l’opposition syrienne a accusé le gouvernement de Damas d’avoir mené une attaque chimique contre la région. Une semaine plus tard, cette allégation sans fondement a ouvert la voie à une attaque en Syrie des États-Unis menées en coordination avec la Grande-Bretagne et la France.
La Syrie et la Russie rejettent catégoriquement les accusations d’attaque chimique à Douma.