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Riyad prêt à envoyer des forces en Syrie (Adel al-Joubeir)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre saoudien des AE, Adel al-Joubeir, assiste à la 16e réunion du Conseil consultatif du Centre antiterroriste des Nations Unies (UNCCT) à Riyad, le 17 avril 2018. ©AFP

Le ministre saoudien des Affaires étrangères a affirmé que son pays était prêt à envoyer des forces en Syrie.

Selon l’agence de presse Tasnim qui se réfère à la télévision saoudienne, l’Arabie saoudite a fait part, ce mardi 17 avril, de sa disposition à envoyer des troupes en Syrie, « avec d'autres pays », s’il y a une proposition dans ce sens.

« Nous sommes en contact avec les États-Unis et l'avons été depuis le début [en 2011] de la crise syrienne », a dit le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Joubeir, lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à Riyad.

Al-Joubeir a affirmé que Riyad avait fait une proposition à l'administration Obama à ce sujet, pour dire que « ce n'est pas une idée nouvelle ».

Il réagissait en fait à un article du journal américain Wall Street Journal. Se référant à des fonctionnaires américains, le quotidien économique américain a récemment écrit que les États-Unis se proposaient de remplacer leur contingent en Syrie par une force arabe.

Le journal précise que les États-Unis ont demandé à l'Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis de débloquer des milliards de dollars « pour redresser le nord de la Syrie ». D’après l’agence russe Sputnik qui avait rapporté la nouvelle, à en croire des fonctionnaires, « la Maison-Blanche voudrait également que les pays arabes envoient leurs militaires dans la région ».

Les Américains prétendent que leur initiative vise à à éviter « un vide en matière de sécurité en Syrie, qui permettrait à Daech de revenir dans la région ».

Ces allégations ont été médiatisées alors que l’Arabie saoudite, déjà embourbée dans le conflit au Yémen et aux prises avec un sérieux déficit budgétaire, a forcé des pays économiquement faibles comme le Soudan de participer à la coalition guerrière contre le Yémen, en leur faisant miroiter des liasses de pétrodollars.

Des mercenaires étrangers à la solde de Riyad sont actuellement stationnés le long de la frontière de l’Arabie saoudite avec le Yémen. Pourtant, les combattants yéménites ont toujours su riposter aux agressions de la coalition menée par Riyad.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV