L’Arabie saoudite a déployé des militaires soudanais et sénégalais le long de ses frontières du sud avec le Yémen.
Une source liée à l’armée yéménite vient d’annoncer que pour camoufler ses échecs successifs le long des frontières avec le Yémen, l’armée saoudienne y a déployé quatre bataillons militaires soudanais et sénégalais.
Elle a également formé deux nouvelles divisions, constituées de nouveaux éléments qui ont été envoyés à la frontière saoudo-yéménite. Ils sont tous censés combattre l’armée et les Comités populaires du Yémen et protéger la frontière saoudienne.
La nouvelle du déploiement de militaires soudanais et sénégalais sur les frontières méridionales saoudiennes est annoncée alors que le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, avait dit dans un entretien avec le magazine américain Time que « l’armée saoudienne fait partie des plus puissantes armées du monde et si cela est nécessaire et que le gouvernement démissionnaire yéménite l’exige, l’armée saoudienne lancera une intervention terrestre contre le Yémen ».
Cette source militaire a fait allusion ensuite aux affrontements opposant l’armée yéménite et Ansarallah aux militaires soudanais à la solde de Riyad, près du passage frontalier d’Alab : « Plus de 120 militaires, pour la plupart soudanais, ont été tués ou blessés lors de ces accrochages. »
De hauts commandants des unités de commandos et de la brigade de réaction rapide font partie des morts.
Aucun bilan officiel n’est disponible sur le nombre de militaires saoudiens tués aux frontières du sud avec le Yémen, mais certaines sources annoncent que des centaines de soldats saoudiens y ont péri.