« Le gouvernement irakien pourrait lancer une opération militaire spéciale sur le territoire syrien », a-t-on appris d’un expert.
Hisham al-Hashemi, un expert militaire proche du gouvernement irakien, a confié à l’agence de presse Reuters que Bagdad pourrait lancer une opération militaire spéciale contre Daech sur le territoire syrien.
Hisham al-Hashemi n’a pas exclu un possible héliportage des forces spéciales irakiennes sur le territoire syrien, rejetant toutefois le déploiement de forces terrestres irakiennes à ce stade.
Selon l’expert irakien, « cette décision a été prise en vue d’empêcher le retour des éléments de Daech en Irak ».
« Le plan de Bagdad se borne, pour le moment, à l’héliportage de forces spéciales et il ne consiste pas encore à déployer des forces terrestres à l’intérieur de la Syrie », a déclaré Hisham al-Hashemi.
Le groupe terroriste Daech avait attaqué, en 2014, le nord de l’Irak et s’était emparé de Mossoul, le chef-lieu de la province de Ninive. Le groupe terroriste a étendu, au fur et à mesure, les territoires qu’il contrôlait avant qu’il ne soit délogé de toutes les villes irakiennes en 2017.
En décembre 2017, le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, a annoncé la libération de la totalité des villes d’Irak des mains de Daech.
Le dimanche 1er avril, Haïder al-Abadi a qualifié de « dangereuse » la présence d’éléments takfiristes en Syrie.
Bagdad et Damas entretiennent des relations au beau fixe qui laissent présager le début d’une coopération étroite irako-syrienne en matière de lutte antiterroriste.
En 2017, l’aviation irakienne a bombardé, au moins une fois, un fief de Daech dans le territoire syrien, avec le feu vert de Damas.
Bagdad a accueilli, jusqu’ici, une série de réunions auxquelles avaient pris part l’Iran, la Russie, la Syrie et les représentants irakiens pour discuter des combats contre les terroristes.