Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a fait part d’une attaque à Sinjar pour éliminer les groupes terroristes dans le nord de l’Irak.
« Sinjar est une alternative à Qandil, donc dans le but de combattre les groupes terroristes dans le nord de l’Irak, il est possible qu’un jour nous y menions soudainement une attaque », a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Selon l’IRNA, le gouvernement turc a prétendu à maintes reprises que les membres du Parti des travailleurs du Kurdistan de Turquie (PKK) étaient présents dans les montagnes de Qandil et de Sinjar dans le nord de l’Irak, et que ces dernières années, en particulier au cours des deux dernières semaines, il avait mené plusieurs fois des frappes aériennes et terrestres contre les positions de ce groupe à Sinjar.
« Les opérations se poursuivront jusqu’au nettoyage total de Sinjar de la présence des éléments du PKK », a déclaré ce vendredi 30 mars Erdogan.
« Cependant, la lutte pour mettre fin aux activités des groupes terroristes sur le sol irakien est une tâche qui nous avons en commun avec le gouvernement de Bagdad. Si les Irakiens le désirent, nous sommes prêts à coopérer avec eux à ce propos », a-t-il précisé.
« Nous sommes prêts à nettoyer les localités d’Aïn al-Arab, de Tal Abyad, de Rassoulin et de Hassaka de la présence des terroristes », a-t-il ajouté en allusion aux opérations de l’armée turque dans le nord de la Syrie.
« En coordination avec les services de renseignement du Kosovo, les services de renseignement turcs ont mis la main sur 6 membres du mouvement Gülen », a-t-il poursuivi en allusion aux efforts déployés par la Turquie pour extrader les éléments du mouvement de Gülen en Turquie.
Erdogan a également qualifié de ridicules la proposition de la France d’intervenir entre Ankara et les groupes terroristes. « Vous pouvez vous mettre à la table des négociations avec les terroristes, mais la Turquie poursuivra sa lutte contre ces groupes comme elle l’a fait à Afrin », a-t-il affirmé.
« Qui êtes-vous pour proposer votre médiation entre la Turquie et un groupe terroriste ? », a-t-il dit à Emmanuel Macron, président français.