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Le Hezbollah restera en Syrie aussi longtemps que nécessaire (Naïm Qassem)

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Des combattants du Hezbollah en Syrie. (Archives)

« Le Hezbollah restera en Syrie, aussi longtemps que nécessaire », a souligné le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, le cheikh Naïm Qassem.

Dans une interview accordée à Reuters, le haut responsable du Hezbollah a déclaré : « Le Hezbollah fera de son mieux pour protéger son pays et il est en état d’alerte totale. Nous resterons en Syrie tant que cela s’avérera nécessaire. »

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, le cheikh Naïm Qassem. (Archives)

N’excluant pas une intervention israélienne en Syrie, puisque Tel-Aviv a déjà mené des raids aériens sur le territoire syrien, le cheikh Naïm Qassem a souligné que le gouvernement syrien riposterait à toute agression israélienne.

« Si la crise syrienne peut s’achever avec une solution politique, alors le Hezbollah se retirera de Syrie », a-t-il ajouté.

« Le Hezbollah est prêt à faire face à toute agression, si cela se produit, si Israël décide de mener à bien une attaque idiote », a-t-il dit. « Mais les circonstances actuelles ne portent pas à croire qu’Israël est décidé à entrer en guerre », a-t-il indiqué au journaliste de Reuters.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a précisé que le mouvement chiite et ses alliés étaient parvenus à contrecarrer le complot américain destiné à détruire la Syrie, sans manquer de rappeler que le peuple syrien était sorti victorieux de la bataille sur le terrain et que cela lui permettrait de remporter également la guerre politique.

Il a affirmé que les terroristes de Daech, qui tentaient de faire de la Syrie une partie de leur « califat », avaient subi un lourd échec face au gouvernement syrien.

Écartant toute offensive militaire israélienne contre le Liban, il a cependant affirmé que le Hezbollah était fin prêt pour faire face à toute éventuelle agression de Tel-Aviv contre le Liban.

Le cheikh Naïm Qassem a par ailleurs déclaré que la guerre en Syrie n’aboutirait pas à une confrontation directe entre les grandes puissances.

Selon ce dernier, les principales parties impliquées en Syrie ont toutes intérêt à ce qu’aucun conflit direct n’éclate entre les États-Unis et la Russie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV