En Syrie, les banlieues d’Idlib et d’Alep sont le théâtre d’intenses affrontements opposant les différents groupes armés, qui tentent de s’emparer des régions que les autres contrôlent.
Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, le Parti islamique du Turkestan en Syrie s’est récemment lancé dans les affrontements aux côtés du groupe Tahrir al-Cham afin de reprendre le contrôle des régions qu’il a perdues. Aujourd’hui dimanche 4 mars, les conflits sont en cours, pour le 11e jour consécutif, dans les banlieues d’Alep et d’Idlib entre le Front islamique de libération syrien et Tahrir al-Cham (ex-Front al-Nosra).
Les parties impliquées dans ces conflits ont recours à des armes lourdes, semi-lourdes et les missiles thermiques.
À l’issue d’un accord scellé avec le Parti islamique du Turkestan, dont les détails n’ont pas été rendus publics, Abou Mohammed al-Joulani, leader du Tahrir al-Cham, a fait appel à ce groupe armé pour lancer une contre-attaque contre le Front islamique de libération syrien.
Grâce au soutien du Parti islamique du Turkestan, le groupe Tahrir al-Cham a réussi à reprendre le contrôle d’une dizaine de régions qu’il avait perdues il y a quelques jours dans les banlieues d’Idlib et d’Alep.
Une cinquantaine de civils ont perdu la vie dans les attaques qu’ont lancées les groupes armés les uns contre les autres.
Chez les groupes armés, près de 800 éléments ont été tués et des centaines d’autres blessés alors qu’une centaine de blindés et d’équipements militaires ont été totalement détruits.
Tahrir al-Cham et le Parti islamique du Turkestan en Syrie tentent de s’emparer de Dar Ta'izzah, dans l’ouest de la province d’Alep.
Dans le même temps, plusieurs rues de la ville de Kafr Nabl, au sud d’Idlib, sont le théâtre d’intenses affrontements qui ont coûté, jusqu’ici, la vie à un certain nombre de civils, dont des femmes et des enfants.
Selon certaines sources, Abou Mohammed al-Joulani aurait quitté sa résidence à la périphérie d’Idlib pour s’enfuir vers la banlieue nord de Lattaquié.
Par ailleurs, Abdallah al-Mouhaysini, cheikh wahhabite saoudien, a annoncé la réorganisation d’un groupe composé de miliciens de nationalité saoudienne, qu’il dirigera en personne.