L’Irak dit avoir besoin du système russe de défense anti-aérienne S-400 pour se défendre contre les attaques aériennes. Cela déplaît aux États-Unis.
L’Irak cherche à acquérir des systèmes de défense anti-aérienne S-400 russes Triumph pour défendre son territoire contre les frappes aériennes, a déclaré samedi le président du comité de sécurité et de défense du parlement irakien, Hakim al-Zamili.
« Le terrorisme vise notre pays aux endroits sacrés. Il y a des signes avant-coureurs comme quoi le risque que les terroristes utilisent des avions pour attaquer ces endroits est élevé. Ce qui fait planer l’inquiétude au sein du pays, comme après l’attaque sur les lieux saints de Samarra » déclare Hakim al-Zamili.
Selon le député irakien, les États-Unis ne veulent pas voir l’Irak s’équiper de systèmes de défense S-400. Ils veulent plutôt que l’Irak « reste au même point pour permettre aux États-Unis de réaliser ses plans. C’est pourquoi l’Irak doit avoir ses propres systèmes anti-aériens. C’est notre droit de les obtenir. »
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En réaction à cette décision du gouvernement irakien, la porte-parole du département d’État américain, Heather Nauert, a mis en garde, jeudi 22 février, contre les conséquences que pourrait apporter l’achat par Bagdad de ces systèmes S-400 russes et dans un sens plus général, la signature des accords militaires avec la Russie.
Plus tôt ce mois-ci, le président du Comité de défense du Conseil de la Fédération de Russie, le colonel général Viktor Bondarev, avait désigné la Syrie, l’Irak, le Soudan et l’Égypte comme des acheteurs potentiels de ces systèmes de défense.