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La politique étrangère saoudienne a échoué et le régime des Saoud court à sa perte

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des artistes saoudiens peignent un portrait mural du roi Salman ben Abdelaziz (D) et de son fils, le prince héritier Mohammed ben Salmane, lors du 32e Festival de la culture et du patrimoine de Janadriyah, à la périphérie de Riyad, le 17 février 2018. ©AFP

Des experts saoudiens parlent de la mauvaise politique étrangère de leur pays et des échecs cuisants que ce dernier ne cesse d’essuyer dans la région du Moyen-Orient.

Jamal Khashoghchi, un célèbre auteur saoudien, a déclaré : « Riyad a échoué dans la mise en application de sa politique étrangère basée sur la mise à genoux du Qatar et le fait d’empêcher le Hezbollah d’influer sur les décisions du Liban. »

Selon le site al-Sharq al-Qatar, Jamal Khashoghchi a en effet affirmé hier : « Le fait que le prince Ben Salmane défende si fermement la politique étrangère saoudienne, le fait qu’il reconnaisse que le blocus imposé au Qatar a eu l’effet inverse de celui escompté et, enfin, le fait que l’opération Tempête décisive au Yémen se soit soldée par un échec, tout cela montre au contraire que les objectifs de Riyad n’ont pas été atteints dans la région. »

L’activiste saoudien, Mujtahid, soulignant également les contradictions dans les positions du prince héritier saoudien, a déclaré : « Le prince saoudien ne cesse de se vanter de la réussite de la politique étrangère saoudienne, mais il n’arrive pas à cacher sa colère lorsqu’il s’agit des questions du Qatar, du Yémen, de l’Irak, de la Syrie, de l’Égypte et de la Turquie, qui ont coûté des milliards pour tenter d’asseoir la place de l’Arabie saoudite dans la région. »

Malgré l’échec de ses projets interventionnistes dans la région, l’Arabie Saoudite continue ses efforts dans le cadre de la propagation du wahhabisme.

 
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane (G), et le grand mufti saoudien, le cheikh Abdelaziz Al Cheikh, à l’ouverture de la session ordinaire du Conseil de la Shoura à Riyad, le 13 décembre 2017. ©AFP

Au total, les derniers développements dans la région témoignent tous de cet échec cuisant des Saoud et de la fin toute proche de ce régime moyenâgeux.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV